Ali Aarrass, c’est l’histoire d’un citoyen belgo-marocain emprisonné injustement en Espagne car suspecté abusivement de trafic d’armes dans le cadre d’un réseau terroriste. Durant ses années de captivité en Espagne, Ali Aarrass n’a eu de cesse de clamer son innocence.
Alors que le célèbre juge anti-terroriste Baltazar Garzón prononçait un non-lieu en faveur d’Ali Aarrass, ce dernier fut extradé illégalement vers le Maroc.
Dès son arrivée au Maroc, Ali Aarrass est torturé, tandis que l'État belge l'abandonnait dans les mains de ses bourreaux. Après 12 jours d’abjectes tortures, Ali Aarrass signe des aveux en langue arabe, langue dont il ne maîtrise même pas la lecture – Ali est né et grandi à Melilla, un enclave espagnol...
Amnesty International a fait d’Ali Aarrass son symbole, son porte-drapeau dans la lutte contre la torture et les procès en découlant.
L’ONU a reconnu, par le travail de son rapporteur spécial Juan Mendez, la torture subie par Ali Aarrass et demande sa libération immédiate.
En 2015, dans un procès historique, la Cours de Justice belge a condamné l’État belge pour non-assistance envers Ali Aarrass.
Cependant, Ali Aarrass croupit, encore et toujours, dans la prison de Salé II au Maroc. Et l’État belge refuse toujours d’intervenir pour son ressortissant.
Ce samedi 16 avril, dans le cadre de la campagne de solidarité avec Ali Aarrass en cours tout le long du mois, aura lieu une seconde action proposée par le Comité Free Ali.
Les
binationaux étant en danger dans notre pays, que faire
? Pour
répondre à cette épineuse question à la lumière du cas
d'Ali, nous vous invitons à un temps d'échange sous forme
de questions-réponses avec Farida Aarrass (sœur d'Ali) et
Luk Vervaet. La rencontre se
tiendra de 15:00 à 17:00 dans les locaux de Bruxelles-Laïque, avenue
de Stalingrad 18-20 à 1000 Bruxelles. Bienvenue
à vous et votre entourage, auquel nous vous serions très
reconnaissants de transmettre également ces informations.
En contribuant au financement
participatif ("crowdfunding") lancé par la
toute jeune maison d'éditions Antidote, vous
pouvez dès à présent aussi nous aider à éditer la BD "Je m'appelle
Ali Aarrass" de Manu Scordia, ainsi que le livre "Lettres
de prison et Journal d'une grève de la faim" d'Ali
et Farida Aarrass.
Pour ce projet, nous devrions récolter
la somme de 4 000 euros. Oui, c'est beaucoup
d'argent, mais c'est à peine de quoi couvrir la
publication des deux ouvrages. Au moment de vous écrire,
nous en sommes à presque 2 800 euros et espérons
atteindre notre objectif d'ici le 30 avril prochain. Les
bénéfices de vente des deux ouvrages seront entièrement
reversés à la campagne Free Ali. Si toutefois nous
ne parvenons pas à relever avec vous ce défi, tous les
dons seront intégralement remboursés aux donateurs.
Comment ça marche ? Cliquez sur le lien
ci-dessous et faites un don sur la plateforme du
projet. En ayant à l'esprit qu'un
grand nombre de petits dons peut en faire le succès,
n'hésitez surtout pas à relayer cet appel auprès de vos
contacts.
Voici par
ailleurs un article paru dans le presse à l'occasion de
notre rassemblement pour le neuvième anniversaire de la
détention d'Ali Aarrass, le 1er avril dernier :
http://www.lesoir.be/1169024/article/actualite/fil-info/fil-info-belgique/2016-04-01/manifestation-bruxelles-pour-ali-aarrass-qui-entame-sa-9e-annee-
http://www.sudinfo.be/1527355/article/2016-04-01/manifestation-a-bruxelles-pour-ali-aarrass-qui-entame-sa-9e-annee-de-detention-a
http://www.sudinfo.be/1527355/article/2016-04-01/manifestation-a-bruxelles-pour-ali-aarrass-qui-entame-sa-9e-annee-de-detention-a
Comptant sur votre
présence et votre générosité, bien solidairement à vous,
Marie-Françoise Cordemans
Comité Free Ali
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