Montag, 30. Juni 2014

C'est du racisme, imbécile !

Lorenzo Kom’boa Ervin est un ancien membre du Black Panther Party (BPP). Dès 12 ans, il milite au sein de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People),puis devient activiste contre la guerre au Vietnam avant de rejoindre le BPP à la fin des années 1960. En 1969, il fait partie des Panthers qui détournent un avion pour Cuba afin de fuir une condamnation aux États-Unis, accusé du meurtre d’un dirigeant du Ku Klux Klan. Après un exil à Cuba et en Tchécoslovaquie, il est rattrapé par les autorités étatsuniennes et passera près de 15 ans en prison. Militant de l’autonomie noire, il a notamment écrit Anarchism and the Black Revolution. Cette traduction est tirée de la version originale « It’s racism stupid! » écrit en 2000 et disponible sur libcom.org Traduit par les éditions Premiers Matins de Novembre / pmneditions@gmail.com Réagissant à l’une de mes chroniques portant sur le contrôle au faciès et la police du Michigan, un blanc « radical » me reprocha de parler de cette forme de harcèlement policier comme d’un délit de « conduite en état d’être noir », étant donné que lui, un blanc, avait déjà été arrêté à cause de ses « cheveux longs ». Il en vint aussi à me dire qu’il faudrait que je me recentre sur les « questions de classe » plutôt que sur les « simples enjeux liés à la race ». Étant donné que je ne voulais pas lui répondre par une lettre personnelle, et que je n’avais franchement aucune envie d’entamer une fois encore une discussion avec un radical blanc de classe moyenne arrogant, je décidai de le faire dans ma chronique. Je pense que beaucoup de blancs ne comprennent tout simplement pas à quel point cette question est importante, de la même façon qu’ils ne comprennent pas l’impact réel qu’a le racisme sur la vie des Noirs dans leur relation avec les autorités et l’État. Des Noirs ont été abattus à cause du profilage racial et d’autres formes de harcèlement raciste. Ils sont emprisonnés en grand nombre à cause de conditions de vie médiocres et du manque d’emploi dans ce pays. Des nourrissons noirs sont frappés par la mortalité infantile dans des proportions semblables à celles du tiers-monde faute d’une alimentation appropriée. De plus, les Noirs sont obligés de vivre dans des ghettos raciaux et économiques dans lesquels beaucoup meurent de maladies curables ou en souffrent pendant des années. Leurs communautés sont apprauvries et sous-développées à cause du refus délibéré du gouvernement de financer les programmes de développement local [community development]. En d’autres termes il s’agit d’un peuple opprimé et non de simples individus harcelés pour leur façon de s’habiller, de marcher ou de se tenir, même s’il ne fait aucun doute que cela peut avoir un rôle dans des cas particuliers. Mais le racisme et les violences policières vont au-delà de l’apparence extérieure des Noirs. Le fait que ce soit le gouvernement lui-même qui protège ces policiers racistes, même quand ils commettent les plus horrifiants des meurtres, devrait nous faire comprendre à tous cela, ainsi que le fait que ce soit un nombre disproportionné de Noirs qui sont tués et pas des blancs portant la barbe, une queue de cheval ou vêtus de tee-shirts bariolés. Ce n’est tout simplement pas la même chose mon ami ! Nous ne sommes pas en train de parler des préjugés personnels d’un stupide blanc qui « n’aime » pas les Noirs, mais d’un racisme d’État structurel, d’une oppression nationale comme certains sociologues l’appellent, ou encore d’un « colonialisme intérieur ». Et le policier lui-même n’agit pas comme un individu mais bien plus comme un agent de l’État, « un tueur à gages ». Aujourd’hui, tout le monde prétend comprendre cela intellectuellement, mais les Noirs subissent la violencedans le monde réel, pas en théorie. Dans toute discussion sur les questions de classe aux États-Unis, l’analyse de la suprématie blanche et celle des inégalités économiques doivent aller de pair. La plupart des radicaux blancs veulent soigneusement classer les questions de race dans une catégorie à part, puis les questions de classe dans une autre catégorie. Nous appellerons cela du « radicalisme vulgaire », car il est totalement déconnecté d’une quelconque compréhension sociale ou politique du problème. La classe ouvrière étatsunienne n’a jamais été monolithique. Il y a toujours eu un double niveau économique: des travailleurs opprimés, pauvres et de couleur en bas, et des blancs mieux payés et mieux traités en haut, profitant de la misère des premiers. Et je ne parle pas seulement des patrons, comme tant de soi-disants « radicaux » aiment à le dire quand ils invoquent le mythe d’une prétendue « aristocratie du travail ». Dans un pays dont l’histoire est faite de génocide racial, d’esclavage racial et d’autres formes d’oppression raciale, c’est du chauvinisme et de l’opportunisme politique de la pire espèce que de demander aux gens de couleur de suivre aveuglement quelques mouvements sociaux ou politiques dominés par des blancs pour se libérer. Ceci a été un problème depuis des décennies pour les syndicalistes, les socialistes, les anarchistes et autres mouvements radicaux. Ils ont une compréhension blanche, de classe moyenne, de cette oppression de race et de classe qu’ils réduisent à de simples préjugés. Pour eux, le problème consiste àmontrer « à ces Noirs » qu’ils n’ont qu’à « nous suivre ». La figure du « héros blanc de la classe ouvrière » est une idée véritablement dangereuse, déconnectée de la réalité et glissant elle-même vers le racisme. En considérant l’épidémie de crimes policiers, et le fait que le système carcéral est désormais utilisé pour enfermer massivement les Noirs et les non-blancs pauvres, refuser d’admettre que cela se produit à cause de l’héritage raciste des États-Unis et parce que ce système capitaliste politique et économique est sur le déclin est une trahison et une fuite face à la réalité. Il est amusant de constater à quel point, aux États-Unis, la plupart des blancs ont une conscience amenuisée quand il s’agit de racisme. Ils le voient comme un complément de quelque chose d’autre, qu’il s’agisse d’une théorie économique ou d’un dogme religieux. La question des rapports de pouvoir interne (dont le racisme fait partie) sont uniquement focalisés sur un groupe de maîtres de l’économie à Wall Street ou de grands industriels par lesquels nous sommes tous exploités de la même façon. Encore une fois, aucune analyse économique ne saurait être basée sur la seule expérience blanche et européenne, pas plus que sur celle des États-Unis d’Amérique en tant qu’État-nation. Pour moi, ca explique en partie pourquoi et comment ils se trompent toujours... en se servant d’une analyse mécanique pour tout expliquer. Ça ne prend pas avec moi, les policiers n’arrêtent pas les voitures des Noirs tout simplement parce qu’ils oppressent « tout le monde de la même façon ». C’est du racisme, imbécile, sors toi la tête du cul !

Jungpolitiker gegen WM-Patriotismus: Fahnenwahn? Nein, danke!

Deutschland-Schminke? Flagge am Auto? Viele Jungpolitiker lehnen das ab, obwohl sie oft selbst Fußballfans sind. Für sie ist es vom Patriotismus nur ein kleiner Schritt zum Nationalismus. Die Spiele schauen sie sich trotzdem an. Hamburg - Ein WM-Tor kostete bis Mittwoch 1894 Zwangsumsiedlungen, 20.455 Tonnen Kohlendioxid und 78 Millionen Euro. Die Website www.waskostetdiewm.de errechnet diesen Preis anhand der bisherigen Treffer-Zahl in Brasilien. Die Seite stammt von der Grünen Jugend. Sie will damit auf die enormen Kosten hinweisen, die das Fußballspektakel für Mensch und Umwelt hat. Alle zwei Jahre ist Deutschland im Fußball-Ausnahmenzustand - das gilt auch für die Politik. Angela Merkel reist zu den Spielen, bejubelt die Nationalmannschaft bei EM und WM und besucht sie anschließend in der Kabine. Politiker wissen: Wer den Wählern nah sein möchte, muss sich fußballbegeistert zeigen. Dass allerdings bei Weitem nicht alle im WM-Fieber sind, zeigt schon ein Blick in die zweite Reihe: in die Jugendorganisationen der Parteien. "Ich liebe Fußball", heißt es von der Sprecherin der Grünen Jugend, Theresa Kalmer. "Ich habe nichts dagegen, wenn Menschen mitfiebern. Aber ich habe etwas gegen den nationalistischen Hype, der jedes Mal damit einhergeht." Schwarz-rot-goldene Flaggen, Perücken, Schminke und Außenspiegelüberzieher, Kalmer hält das für "problematisch". Die Grüne Jugend ist mit ihrer Ansicht nicht allein. Auch der Juso-Vorsitzenden Johanna Uekermann wird "unwohl, wenn ich die unheimliche Präsenz nationaler Symbolik sehe". Letztlich sei die WM eben doch ein "Wettstreit zwischen Nationen" - und sollte nicht genau der überwunden werden? Von der Linksjugend ['solid] heißt es daher knapp: "Eine Nation ist für uns kein Grund zum Feiern." Die Junge Union will sich nicht äußern. "Fußball ja, Nation nein!" lautet der linke Konsens - ein Dilemma, so lange es Nationalmannschaften gibt. Patriotismus führe zu Nationalismus, sagt Kalmer. Das hätten soziologische Studien gezeigt. Zudem würden die rassistischen Kommentare während des Deutschlandspiels gegen Ghana diesen Zusammenhang belegen. Mal eben vier Wochen Flagge zeigen und den Patriotismus danach wieder einmotten, geht nach dieser Logik nicht. Fahnenklau oder Flagge gegen Bier? Aus linken Kreisen wurde daher in den letzten Jahren immer wieder zum Flaggenklau aufgerufen. "Lieber Autofahrer. Ich habe Ihre Nationalfahne entfernt. (...) Sie produziert Nationalismus", stand auf den Flyern, die anstelle der Autofähnchen hinterlassen wurden. Auch Imogen Wilkins, eine Sprecherin der Linksjugend ['solid], schlägt deswegen "kreative Formen des Protests, wie das Befreien des öffentlichen Raums von nationaler Symbolik" vor. Die Grüne Jugend ist zurückhaltender und empfiehlt "Tauschaktionen, wie Fahne gegen Bier". Für die Jusos ist klar: "Fußball allein ist mit Sicherheit nicht der Grund für Ressentiments". Theresa Kalmer jedenfalls hat bisher jedes WM-Spiel verfolgt. Und auch die Juso-Vorsitzende Johanna Uekermann fiebert mit - nur eben ohne Flagge und nicht unbedingt für Deutschland. "Mir geht es um schönen Fußball und darum, ob ich im Tippspiel richtig liege", sagt sie. Am Ende will dann doch niemand der Spielverderber sein.

Rede zum 1. Mai 2014 in Wien

Liebe GenossInnen und FreundInnen, Der 1.Mai 2014 ist der Tag an dem wir auf den Kampf der Arbeiterklasse und der Volksmassen im vergangenen Jahr zurückschauen, Schlüsse daraus ziehen und eine klare Perspektive festlegen. Der 1.Mai fasst die Fortschritte und Erfahrungen des Kampfes der gesamten Arbeiterbewegung zusammen und symbolisiert gleichzeitig die Zukunft ihres Kampfes – Die Perspektive der Befreiung von Ausbeutung und Unterdrückung – die Zerschlagung der Fesseln des Imperialismus. Er zeigt uns die Rebellionen der Jugend gegen den Raub an einer guten Zukunft. Er zeigt uns die Proteste und Bewegungen der Frauen gegen ihre doppelte Unterdrückung. Er zeigt uns die Kämpfe der ArbeiterInnen gegen die immer weiteren Verschlechterungen und Angriffe auf ihre grundlegendsten Rechte. Wenn wir uns die Lage heute ansehen, gab es noch in kaum einer Periode so viele Massenkämpfe und Rebellionen wie heute und noch nie war der Widerspruch zwischen Imperialismus und unterdrückte Völker und Nationen so offen und klar wie er heute ist. Die Ausplünderung ganzer Nationen, Repression gegen das Volk oder die imperialistischen Kriege zeigen uns, dass das System des Imperialismus Reaktion auf ganzer Linie bedeutet, der die gerechtfertigte Rebellion gegen ihn hervorbringt. Die Perspektive auf nationale Befreiung sowie eine Befreiung aus der Herrschaft des Kapitals wird mit den Volkskriegen die heute gerade geführt werden, als die am weitesten entwickeltest Form des Klassenkampfes, am deutlichsten ersichtlich. In Österreich wurde der 1.Mai 2014 eingeleitet mit scharfen Angriffen auf die grundlegendsten Rechte der Arbeiterklasse: Die geplante Einführung des 12-Stunden-Tags, der Abbau des Bildungs- und Gesundheitswesens neben der gleichzeitigen Abwälzung der gesamten Krisenlasten auf die Schultern derer die absolut nichts von diesem krisenhaften System haben,…das alles Zeigt uns wie sicher sich die herrschende Klasse in Österreich fühlt, die ArbeiterInnen müssen für den Erhalt ihres Profits arbeiten gehen, und werden durch schöne Phrasen belogen und mit dem Zirkus der Wahlen betrogen. Geben wir den Herrschenden keine Möglichkeit mehr sich so sicher zu fühlen, dass sie unsere Lage ständig verschlechtern und uns gleichzeitig so offen belügen und unverschämt korrupt sind. Zeigen wir, dass die Arbeiterklasse ihren eigenen Weg geht, ihre eigenen Formen des Kampfes hervorbringt und eine Macht ist. Der Kampf zwischen den Klassen bringt viele Schwierigkeiten mit sich, unsere Aufgabe ist es diese zu Meistern. Obwohl der offene Klassenkampf heute in Europa einen Aufschwung erfährt, ist die Arbeiterbewegung in Österreich noch sehr schwach, es gibt nur vereinzelte und punktuelle Kämpfe und gleichzeitig Offensive des Faschismus. Wichtig ist es heute die Kämpfe zusammenzuführen, eine starke Einheit gegen Faschismus, Imperialismus und Reaktion zu schaffen. Ebenso muss sich eine konsequente Führende Kraft Herausbildungen die eben diese Aufgaben übernehmen und sie leiten kann. Die Arbeiterklasse hat heute eine schwache Führung die im Aufbau ist, doch ist es ohne Zweifel dass diese Avantgarde geschaffen wird und ihre historische Bestimmung zur Zerschlagung des Imperialismus durch die sozialistische Revolution aufgreifen wird. Das sind die Aufgaben die heute bevorstehen! Der Bankrott des imperialistischen Systems spiegelt sich heute auch in vielen Teilen der Linken wieder. Es wird mehr darüber diskutiert wir man die Kampfmethoden der Bourgeoisie ausnützen kann, als welche neue Kampfmethoden denn das Proletariat hervorbringen muss! So wird sich als Methode des Kampfes, wenn die ArbeiterInnen wie heute schwach sind, der Methode des Wahlkampfes Bedient, was den Verkauf des Zornes der Unterdrückten an dieses reaktionäre System bedeutet. Verbunden mit dem Kampf der ArbeiterInnen und Volksmassen auf der ganzen Welt ist es unsere heutige Aufgabe den Kampf um die Verteidigung der Rechte der Volksmassen zu organisieren und den Wiederaufbau der (maoistischen) Kommunistischen Partei in Österreich zu unterstützen! Der Imperialismus hat keine Zukunft – die Zukunft gehört den ArbeiterInnen und dem Volk! Nein zu diesem EU-Wahl-Zirkus! Boykottiert die Wahlen – die EU ist gegen uns! Hoch lebe der 1.Mai – Voran im internationalen Kampf der ArbeiterInnen und Volksmassen! – meistern wir die Probleme im Klassenkampf! Voran im Wiederaufbau der (m)KP! Hoch der Internationalismus!

Bericht zur Anti-Erdogan Demonstration vom 19. Juni in Wien.

Lassen wir uns nicht spalten: Nieder mit Faschismus und Revisionismus! Ca. 8.000 DemonstrantInnen beteiligten sich bei dem Protest gegen den Erdogan-Besuch; mehr als 17.000 jubelten ihm in und vor der Halle zu. Neben der demokratischen Gegendemonstration, riefen auch die Kemalisten und die österreichischen Faschisten (mobilisiert über die FPÖ) zum Gegenprotest auf. Die Gewalt der Polizei traf am härtesten die kampfbereiten revolutionären und demokratischen Kräfte, die sich nicht nur gegen den türkischen Staat unter Ministerpräsident Erdogan stellen, sondern auch gegen den faschistischen österreichischen Staat. Der Revolutionäre Aufbau beteiligte sich mit einem gemeinsamen Block der “Plattform gegen Faschismus, Imperialismus und Frauenunterdrückung” an der Demonstration. Wie wir auch mit unserem Flugblatt (“Schulter an Schulter gegen Faschismus”) und unserem Transparent (“Tod dem Faschismus und Imperialismus”) klarstellten, ist es nicht genug nur Erdogan zu hassen und als Faschist zu entlarven. Wir leben in Österreich in einem imperialistischen Land, das uns gerade heute immer mehr sein faschistisches Gesicht zeigt, indem es mit Polizeiterror und Angriffen auf die ArbeiterInnen und Volksmassen in Österreich losgeht. Unsere Solidarität mit dem kämpfenden Volksmassen in der Türkei bauen wir auf, indem wir den antifaschistischen Kampf in Österreich führen. Durch unsere Parolen und den kurzen Reden zwischen den Parolen, die eine Verbindung zwischen dem Kampf in der Türkei und dem Kampf in Österreich zogen, schafften wir eine gute und kämpferische Stimmung in unserem Block, die auch nach außen hin gut angenommen wurde und einige unorganisierte Leute miteinbezog. Mit der Parole “Wiener Polizisten schützen (oder sind) die Faschisten” sowie “Schuler an Schulter gegen Faschismus” schafften wir es, die zuvor von der Demoleitung angeordneten “friedlichen Protest” in einen kämpferischen und militanten Protest in unserem Block zu verwandeln. Das Bedürfnis der Massen zu kämpfen ist groß! Die Demonstration zeigt wiedereinmal klar, dass unter den Massen ein großer Hass, nicht nur gegen Erdogan, sondern auch gegen die Polizei, die die herrschende Klasse in Österreich verteidigt, besteht. Wiedereinmal hat die Polizei die Faschisten beschützt und auf uns losgelassen; versuchten die AntifaschistInnen zurückzuschlagen bekamen sie die Knüppel der Polizei zu spüren. Auch wenn es neben den Verhaftungen von AntifaschistInnen auch Verhaftete unter den Faschisten gegeben hat, war klar ersichtlich auf wessen Seite die Polizei steht: Bei jedem Angriff der Faschisten auf die Gegendemonstranten hat sie versucht die Demo zu spalten um uns zu schwächen! Faschisten wurden nur festgenommen, wenn sie direkt die Polizei attakierten. Die Revisionisten und die angeblichen “Demokraten” stellen sich gegen die kampfbereiten Massen und helfen so der Polizei und den Faschisten! Anstatt die Einheit der AntifaschistInnen zu propagieren und die Massen zum gemeinsamen Kampf aufzurufen hat die Leitung der Demonstration zur “friedlichen Kundgebung” aufgerufen und auch während der Demo immer wieder gesagt, dass wir uns nicht provozieren lassen dürfen! Und das, obwohl wir ständig von Faschisten und Polizei angegriffen und provoziert wurden. Die Massen haben versucht eigenständig den gerechtfertigten Kampf aufzunehmen und sind dabei von ihrer Leitung und einem Großteil der Demoordnern im Stich gelassen worden: die Kungebung wurde frühzeitig abgebrochen damit es zu keiner Konfrontation kommt, dann wurden alle einfach nach Hause geschickt ohne einen geordneten Rückzug zu organisieren, der garantiert dass wir nicht alle einzeln geschnappt werden können. Deshalb: Kein Vertrauen in eine Führung die uns nicht den Rücken stärkt, sondern uns alleine im Kampf lässt! Der Revolutionäre Aufbau hat hingegen zur Einheit im Kampf aufgerufen und auch durch praktische Anleitungen den Kampf der Massen gegen die Polizei unterstützt. Als Demokraten, Revolutionäre und Kommunisten müssen wir die Reihen gegen Faschismus schließen, jegliche Illusionen in den bürgerlichen Staat über Bord werfen! Wir müssen bei Aktionen auf die Kraft der Massen vertrauen und nicht auf eine Demoleitung die versucht uns zur Flucht zu treiben anstatt für den Kampf zu mobilisieren!

Indien: Sofortige Freilassung von Professor Saibaba!

Am 9. Mai wurde Dr. GN Saibaba von Zivilpolizisten von Maharashtra entführt, als er von der Delhi Universität, wo er als Professor arbeitet, zurückkehrte. Saibaba ist Sekretär der Revolutionären Demokratischen Front (RDF) und eine anerkannte Person der Linken in Indien. Er wird wegen seinem Kampf für die Rechte der armen Bauern und der Adivasis (kastenlose Ureinwohner) am Land, von der indischen Polizei verfolgt. Er wird mit erfundenen Anklagen und Zeugenaussagen verfolgt, damit er nicht mehr die Verbrechen der Polizei und der Paramilitärs gegen das indische Volk, im Rahmen der „Operation Green Hunt“, enthüllt. Saibaba, der zu 90 % behindert ist und im Rollstuhl sitzen muss, wurden die Augen verbunden und er wurde in ein Auto verschleppt und nach Gadchiroli in Maharashtra geflogen. In dieser Region ist die RDF gezwungen illegal zu arbeiten und Saibaba kann verurteilt und eingesperrt werden. Diese Entführung steht im Zusammenhang mit einer Reihe von Schickanen in den letzten Jahren, wie zum Beispiel die konstruierte Anklage durch die Polizei von Maharashtra gegen Saibaba, die bereits am 12. September mit 50 Polizisten und Geheimdienstkräften seine Wohnung durchsucht und ihn am 7. Januar einer Befragung unterzogen haben. Obwohl Saibaba behindert ist und viele Gesundheitsprobleme hat, bleibt er in Maharashtra eingesperrt, mit der Anklage, dass er mit der illegalen Kommunistischen Partei Indiens (maoistisch) zusammenarbeitet. Die Kommunistische Partei Indiens (maoistisch) führt den Volkskrieg am Land, der die Befreiung vieler Regionen, von Nordosten bis Südwesten Indiens, geschafft hat und seinen Einfluss ständig verbreitet. Die Entführung und Verhaftung von Saibaba ist natürlich nicht die Einzige. In Uttarakhand wurde ein wichtiger Vertreter der RDF, Jeevan Chandra, erst vor kurzem unter ähnlichen Umständen festgenommen. Tausende Kämpfer und Kommunisten sind im Gefängnis. Solche Aktionen gegen Aktivisten und Intellektuelle, die den indischen Volkskampf unterstützen, sind an der Tagesordnung. Der indische Staat versucht mit Terror, Verhaftungen, Folter und Ermordungen, nicht nur den Kampf der Adivasis und Dalits am Land zu zerschlagen, sondern jede demokratische Stimme für die demokratischen Rechte des Volkes zum Schweigen zu bringen. Solidaritätsaktionen und Kundgebungen von politischen Organisationen für die Freilassung von Saibaba wurden nicht nur in Indien, sondern auch international organisiert. Proteste vor der indischen Botschaft haben in mehreren Ländern stattgefunden, wie Deutschland, Italien, Spanien, Schweiz, Norwegen, Schweden, Kanada und die USA. Für alle demokratischen, revolutionären und kommunistischen Kräfte ist es wichtig, den revolutionären Kampf des indischen Volkes in Österreich und in ganz Europa bekannt zu machen und zu unterstützen. Wir stehen solidarisch mit Saibaba und verurteilen die Repression des faschistischen indischen Staates. Lassen wir uns vom heldenhaften Kampf des indischen Volkes inspirieren! Verurteilen wir die Entführung von Saibaba, Sekretär der RDF, durch die Polizei von Maharashtra! Sofortige Freilassung von Saibaba! Hoch die Internationale Solidarität!

Waldweg (Wolfgang Bittner)

Das filigrane Blattwerk der Esche, Ahorn, Buchen und Kiefern, sie wachsen hoch in den Himmel, an dem Kampfflugzeuge ihre schnurgeraden Bahnen ziehen. Hohe Bläue heute, und statt Wolken gefiederte Kondensstreifen. Piloten dort oben, Techniker, Militär. Es macht ihnen Spaß, manchmal schießen sie einen Purzelbaum, sie üben noch, aber vielleicht sind sie bald schon Helden. Wir senken den Blick auf den schlammigen Weg und überspringen die Pfützen.

Wenzel in Nicaragua (Marc-Thomas Bock)

In jedem künstlerischen Genre finden wir Menschen, denen ihr Metier in Fleisch und Blut übergegangen ist, deren Besessenheit, ihre Kunst zu leben und sie als dominierendes Element ihrer Lebenszeit zuzulassen, sie manchmal auch schonungslos sich selbst ausbeuten läßt. Diese Künstler sind hart arbeitende Individualisten, die sich und andere ernähren, die manches Mal ihre Ideen, ihr Projekte und Werke bis zur physischen Erschöpfung generieren. Oft nehmen sie nicht wahr, daß der Adrenalinschub, den sie verspüren, sie auch zu manischen Abhängigen ihres eigenen Schaffens machen kann. All dies trifft gerade auch auf den Bereich der Musik häufig zu, und wie überall, so gilt auch hier: Je größer die Hingabe an die eigene Arbeit, desto höher die Wahrscheinlichkeit einer erfolgreichen Wahrnehmung. Im Bereich der vertonten Dichtkunst, der gesungenen Lyrik, bleibt Deutschland nach der Sängergeneration der Hannes Wader, Dieter Süverkrüp, Dietrich Kittner, Franz-Josef Degenhardt oder Konstantin Wecker eigentlich nur einer, der seit den achtziger Jahren als akkordeonspielender Vagant – und als Ostdeutscher noch dazu – den großen Bruch von 1989 so erfolgreich überleben konnte, daß er sich bis heute sein poesieliebendes Publikum nicht etwa nur erhalten, sondern auch erweitern konnte. Dies von Usedom hinab nach Bayern, und von dort bis Österreich, von Marburg bis hinauf nach Güstrow. Der 1955 bei Wittenberg geborene Hans-Eckhardt Wenzel, der die Bezeichnung »Liedermacher« für sich nicht gelten läßt, wurde schon 1985 für seine Platte »Stirb mit mir ein Stück« als bester AMIGA-Interpret in der DDR ausgezeichnet, war jedoch keineswegs ein angepaßter Künstler in den propagandistischen Geleisen des späten Oktoberklubs. Er war und ist zuallererst ein brillanter Musiker und Dichter, der den Wiener Poeten Theodor Kramer und die Linzer Arbeiterdichterin Henriette Haill wiederentdeckte, deren Lyrik seine eigenen, non-konform gebliebenen Lieder kongenial ergänzen. Die Wendezeit als Clown in der musikalischen Revue »Letztes aus der DaDaeR« gemeinsam mit seinem Dichterfreund Steffen Mensching, dem jetzigen Intendanten der Rudolstädter Bühne, mit viel bitterem Spaß kommentierend, ist er der humoristischen Entlarvung gesellschaftlicher Mißstände und den satirischen Attacken gegen den »sachlich festen Ton«, gegen das Land »der ernsten Gesichter« bis heute treu geblieben. Und er mindert dabei die eigene Schärfe mit den wohl einfühlsamsten Liebesliedern, die man im heutigen Deutschland noch finden kann. Er ist ein künstlerischer Akkordarbeiter, der sein Publikum verehrt, der zu seinen Anhängern – und es sind derer viele – noch in die entlegensten Winkel fährt. Der Tachostand seines gebeutelten Kombis beträgt denn derzeit auch 385.000 Kilometer. Kein Wunder also, daß auch kulturelle Institutionen auf ihn aufmerksam werden, denen die Vermittlung künstlerischer Vielfalt im Ausland am Herzen liegt. So lud der DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst) Wenzel im Sommer 2012 nach Nicaragua ein, wo er anläßlich einer DAAD-Festveranstaltung in der UCA (Universidad Centroamérica) in Managua mit dem in ganz Zentralamerika geliebten Sängerduo, den Brüdern Carlos Mejia und Luis Enrique Godoy, ein gefeiertes Konzert gab. Nicaragua ist Wenzel schon rein biographisch nicht fremd. Bereits 1989 transportierte er ein halbes Jahr als Sanitätsfahrer Verletzte durch die Straßen der vom Bürgerkrieg zerrütteten Hauptstadt Managua. Im Sommer 2012, nach seiner Rückkehr aus Nicaragua, besann er sich in Deutschland auf seine lateinamerikanischen Erfahrungen, frischte sein Spanisch auf und stellte seinem deutschen Publikum eine auf Spanisch gesungene CD »La guitarra al hombro« (Die Gitarre auf der Schulter) vor, deren Formensprache und deren Themen derart authentisch klingen, daß man diesen Liedern über Managua, seine Menschen und Schicksale so zuhören kann, als sei man plötzlich eins geworden mit dem Elend, der Hoffnung und dem Ausdrucksreichtum, die dem nicaraguanischen Volk innewohnen. Ergänzt wurde das Repertoire durch einige Liebeslieder Wenzels, die der in Dresden lebende nicaraguanische Schriftsteller Carlos Ampié Loria ins Spanische übersetzte. Im Frühjahr 2014 förderte das Goethe-Institut Wenzel und seine dreiköpfige Band dann auch für einen Aufenthalt in Kuba und wiederum in Nicaragua, dieses Mal mit dem Ziel, in Kuba eine deutschsprachige CD mit Liedern über den karibischen Staat zu produzieren und dann in Nicaragua aufzutreten und Deutschland von einer Seite zu zeigen, die die Menschen dort verstehen, ohne jemals in unser Land reisen zu können. In Managua erfolgten also kürzlich Auftritte mit »La Guitarra al hombro« im ersten Club der Stadt, der »Ruta Maya«, im Konzertsaal der Deutsch-Nicaraguanischen Kulturvereinigung und anläßlich des Internationalen Poetenfestivals in der Kolonialstadt Granada vor entsprechend weitgereistem Publikum. Ein wunderbarer zweisprachiger Gedichtband ist gewissermaßen als Nebenprodukt in Deutschland und Nicaragua gleichzeitig veröffentlicht worden. Wenzels zweites Album mit deutschsprachigen Liedern über Nicaragua, über Kuba und Deutschland, über die Beschaffenheit der Menschen zwischen Ostsee, Atlantik und Pazifik, ist in Arbeit und wird im Herbst im Handel erscheinen. Im Oktober 2014 soll die dritte Reise nach Nicaragua stattfinden, dann wird Wenzel seine Lieder und Texte einem breiten Publikum in der Universitätsstadt Leon vorstellen. In Zeiten politischer Zerwürfnisse Deutschlands mit anderen Völkern oder Volksgruppen stimmt es optimistisch, einen Künstler wirken zu sehen, dessen Persönlichkeit, dessen Lieder und Sujets dem alten und heutzutage gerne diffamierten Begriff der Völkerverständigung eine neue Bedeutung verleihen. Mehr kann sich ein fahrender Barde wie Wenzel nicht wünschen. Wünschen wir ihm als sein Publikum unser »mucha suerte«, viel Glück, bei seinen weiteren lateinamerikanisch-deutschen Unterfangen.

Theatervielfalt (Heinz Kersten)

»Man muß die Toten ausgraben, wieder und wieder, denn nur aus ihnen kann man Zukunft beziehen.« Mit zwei Toten begann das 51. Berliner Theatertreffen: Heiner Müller, gestorben 1996, von dem dieses Zitat aus dem Eröffnungsprogramm stammt, und Dimiter Gotscheff, gestorben am 20. Oktober 2013, der sich in seinen Inszenierungen, fünfmal zum Theatertreffen eingeladen, immer wieder an Müller abarbeitete und seine letzte Regie, die am Münchner Residenztheater noch einmal einem Stück seines Freundes galt, so kommentierte: »Ein kurzer Augenblick der Menschheit, wo ein uralter Traum gelebt und selbst zunichte gemacht worden ist.« Ein Requiem auf eine Revolution. Vorlage war ein Klassiker der sowjetischen Revolutionsliteratur, »Zement« von Fjodor Gladkow (1883–1958), 1925 in der Sowjetunion und 1927 in der Übersetzung von Olga Halpern mit großem Erfolg in deutsch erschienen. Müllers im Auftrag des Berliner Ensembles geschriebene Dramatisierung knüpfte an sein Stück »Der Bau« aus dem Jahr 1965 an, das ebenfalls nach einer Romanvorlage entstand: Erik Neutschs DDR-Bestseller »Spur der Steine«. Damals verhinderten allerdings übergeordnete Instanzen eine bereits von Benno Besson im Deutschen Theater geprobte Aufführung. Sowohl in »Bau« wie in »Zement« steht für Müller die Errichtung einer großen Fabrik symbolisch für den Aufbau des Kommunismus, dessen Schwierigkeiten und dabei auftretenden Widersprüche er ebenso wie die damit verbundenen menschlichen Konflikte in aller Härte aufzeigt. So konnte auch die mir unvergessene Uraufführung von »Zement« am 22. Oktober 1973 im Rahmen der Ostberliner Festtage nicht ohne Schwierigkeiten durchgesetzt werden, wozu gewiß die damalige BE-Intendantin und Regisseurin Ruth Berghaus beitrug. (Eine unter Manfred Wekwerths Regie entstandene Fernsehfassung war kurz darauf zu sehen.) Gotscheffs Inszenierung steht jenen Vorläufern nicht nach. Der Held des Stückes ist der 1921 von den Fronten des Bürgerkrieges heimkehrende Arbeiter und Regimentskommissar Gleb Tschumalow (Sebastian Blomberg). Zu den Schwierigkeiten, die ihn erwarten, gehört nicht allein der Wiederaufbau der zerstörten Zementfabrik, sondern auch die Notwendigkeit, ein neues Verhältnis zu seiner Frau Dascha (Bibiana Beglau) zu finden. Sie hat in den Jahren seiner Abwesenheit im Kampf für die Ideale der Revolution ein ganz neues Selbstbewußtsein gewonnen, das mit den alten patriarchalisch geprägten Vorstellungen der Beziehungen zwischen den Geschlechtern auch in der Sexualität nicht mehr vereinbar ist. In der Liquidierung von Abweichlern und dem Parteiausschluß zweier junger Idealisten kündigt sich schon der Stalinismus an. Aber in Glebs Feststellung »Wir stecken bis zum Hals im Kapitalismus« ist auch heutige Gegenwartsbezogenheit nicht fern. Dank Müllers bilderreicher Sprachkraft gehören drei Intermedien zu den stärksten Momenten der Inszenierung, in denen parabolisch durch Bezüge zur Antike dem Geschehen eine welthistorische und philosophische Dimension verliehen wird. Um an meinen Anfang anzuknüpfen: Der Beitrag zweier Toter war der lebendigste dieses Theatertreffens. Kaum ein Theatertreffen ohne Tschechow. Die sieben Juroren, deren Aufgabe es ist, jeweils die zehn »bemerkenswertesten« Inszenierungen auszuwählen, entschieden sich für »Onkel Wanja« in der Interpretation des noch kaum bekannten jungen Regisseurs Robert Borgmann aus Stuttgart. Der erste Blick fällt auf einen Volvo Kombi, der als Wrack ohne Räder dann die Bühne umkreist und den gerade nicht benötigten Figuren Zuflucht bietet. Erster Auftritt: eine attraktive Schönheit, wie man später erfährt, Gattin (Sandra Gerling) eines viel älteren Professors (Elmar Roloff), der vom Ertrag des Landgutes lebt, auf dem beide zu Gast sind. Wenn die junge Frau nicht gerade Wanja, dem Gutsverwalter (Peter Kurth), und dessen befreundeten Arzt (Thomas Lawinky) die Köpfe verdreht, langweilt sie sich zu Tode, was erklärt, weshalb sie anfangs mit dem Publikum Ping-Pong spielt. Weniger erklärlich ist, wieso sie dazu ein Kleid im Design von Stars and Stripes trägt, das sie später allerdings gegen ein auf dem Lande unübliches Model-Outfit tauscht. Zunächst kann man noch rätseln, was die amerikanische Kostümierung bedeuten soll: Gegenwartsbezug oder Hinweis auf westliche Sympathien russischer Oberschicht? Mir kam – zugegeben weit hergeholt – mal der Gedanke an Tennessee Williams. Aber das lag am Vergleich mit einer lange zurückliegenden Thomas-Langhoff-Inszenierung von »Onkel Wanja« im Deutschen Theater. Noch heute ist mir das mich damals fast zu Tränen rührende Schlußbild vor Augen. Nach dem Abschied der unwillkommenen Gäste tröstet Wanjas Nichte Sonja (Ulrike Krumbiegel) ihren depressiven Onkel (Christian Grashoff) über beider unverändert resignative Zukunftsaussichten. Der Unterschied zu Borgmann: Im Hintergrund des sonst leeren Bühnenraums sitzen Sonja (Katharina Knap) und Wanja (Peter Kurth) während sie ihm die Zehennägel schneidet. Sein Schlußwort: »Aua.« Hauptsache originell. Das galt auch für den Beitrag des zweiten Neulings beim diesjährigen Theatertreffen. Die 37jährige in Amsterdam lebende und arbeitende Regisseurin Susanne Kennedy war mit ihrer Inszenierung von Marieluise Fleißers »Fegefeuer in Ingolstadt« vertreten. 1926 hatte die junge Autorin mit ihrem Erstling in Berlin Aufsehen erregt. Alfred Kerr vermutete sogar, Brecht habe ihr bei dem Stück die Hand geführt. Aber ihr Ruhm, den erst drei Jahre später ihre skandalisierte Komödie »Pioniere in Ingolstadt« begründete, währte nicht lange, und die Fleißer erlebte erst im Gefolge von Fassbinder, Kroetz und Sperr in den siebziger Jahren eine Wiederentdeckung. »Fegefeuer in Ingolstadt« (»über das Rudelgesetz und über die Ausgestoßenen« – Fleißer) führt in die Provinzhölle eines bayrisch-katholischen Milieus, erstarrt aber bei Kennedy in totaler Künstlichkeit, wozu noch beiträgt, daß der ganze Text vom Band kommt. Die in hellem Neonlicht eines engen grauen Raumes ausgestellten Gymnasiasten wenden sich mehr frontal dem Publikum zu als miteinander zu kommunizieren. Die ihren Preis von 10.000 Euro verleihende 3sat-Jury bescheinigte aber der Regisseurin »eine richtungsweisende, künstlerisch-innovative Leistung«. Noch mehr aus dem Rahmen fiel eine weitere Einladung der Münchner Kammerspiele, allerdings mit Koproduzenten aus Gent, Paris, Lille, Brüssel, Turin und Genf: »Tauberbach« von Alain Platel. Hinter dem Titel ließ sich ein bayrisches Dorf vermuten, doch belehrte uns das Programmheft, daß der flämische Regisseur und Choreograph einmal eine CD in die Hand gedrückt bekam, auf der die Worte »Tauber Bach« geschrieben standen. Die Musik gehörte zu einem Videoprojekt des polnischen Künstlers Artur Żmijewski, der in der Leipziger Thomaskirche einen Chor Gehörloser Bach singen ließ, so wie sie meinten, daß Bach klingen müsse. Nun hörte man sie in Platels Inszenierung, zu deren anderer Inspirationsquelle ein Dokumentarfilm »Estamira« von Marcos Prado gehörte, das Porträt einer brasilianischen Frau, die seit zwanzig Jahren auf einer Müllhalde bei Rio de Janeiro lebt. Ihr gehört der größte Teil des sparsamen Textes. Das Bühnenbild zeigt eine Fläche, die mit unzähligen farbigen Lumpen übersät ist. Aus ihnen schälen sich, erst mal mit einem Arm oder Bein, fünf Tänzer heraus, die eine Beziehung zu der Frau suchen, aber meist einzeln oder paarweise akrobatisch, humorvoll, leidenschaftlich oder erotisch einen Tanz der Leiber zelebrieren. Nicht nur mit dieser Auswahl zeigt sich die Erweiterung des Theatertreffens über Tradiertes hinaus zu Performance, Installation und Dokumentarischem. Als erschütterndes Dokument erwies sich ein Projekt des Wiener Burgtheaters, eingerichtet vom erst kürzlich entlassenen Intendanten Matthias Hartmann: »Die letzten Zeugen«. Es sind sechs Überlebende des Holocaust, zwischen 80 und 100 Jahre alt. Hinter einem schwarzen Gazevorhang sitzen sie, während vier junge Schauspieler/Innen ihre collagierten Erinnerungen lesen, knapp von Videoeinblendungen begleitet. Mehr noch als die Erlebnisse in den Todeslagern beschämt dabei, wie schnell als Reaktion auf den »Anschluß« aus braven österreichischen Bürgern stramme Nazis und antisemitische Verfolger wurden. Am Ende des Abends treten die Zeugen vor den Vorhang mit kurzen mahnenden Worten: »Nie wieder.« Und dann geschieht noch etwas wirklich »Bemerkenswertes« dieses Theatertreffens: minutenlange Standing Ovations.

Kriegslust, Kreuze und roter Mohn (Klaus Nilius)

2011 starb mit dem Briten Claude Stanley Choules in einem Pflegeheim im australischen Perth im Alter von 110 Jahren der letzte überlebende Soldat des Ersten Weltkriegs. Er starb als Pazifist. Drei Jahre zuvor war mit dem späteren Juristen Erich Kästner der letzte deutsche Veteran aus der Armee des Deutschen Kaiserreichs gestorben. Während Choules bei seinem Alter schummelte, um 1916 bereits mit 14 Jahren in die Royal Navy eintreten zu können, gehörte der 18jährige Kästner zum letzten Aufgebot. Keiner von denen, die im August 1914 mit wehenden Fahnen hinaus ins Feld gezogen waren, im Herzen die Hoffnung, im Herbst wieder zurück in der Heimat zu sein, kann noch von jener Zeit zeugen. Keine/r der über 71 Millionen Kriegsmobilisierten lebt mehr, da mit der Engländerin Florence Green 2013 die letzte bekannte Veteranin des Ersten Weltkriegs starb, ebenfalls 110 Jahre alt. Sie hatte in der Women’s Royal Air Force gedient, einem Frauenzweig der Royal Air Force. Über neun Millionen fielen, über 21 Millionen wurden verwundet, hinzu kommen fast acht Millionen getötete Zivilisten. Aber es gibt noch Feldpostbriefe, Tagebücher, Erlebnisberichte, Militärpapiere, Bildpostkarten, Fotos. Es gibt Romane, Erzählungen, Gedichte, Lieder, Gemälde, Filme und Reden, Aufrufe, Pamphlete, Verlautbarungen, Plakate. Und es gibt die verwundete Erde, durchzogen von Schützengräben, durchbohrt von Gängen, als Erinnerungsort konserviert. Es gibt die großen Friedhöfe und die kleinen, stillen Gedenkstätten. Die 100. Wiederkehr jenes August 1914, in dem der vierjährige Krieg begann, ist in diesem Jahr für Wissenschaftler und Publizisten, Medien und Verlage Anlaß, Zeit und Geschehnisse noch einmal ins Bewußtsein zu rücken. Aus der momentanen Kriegsbücherflut habe ich zwei Bücher herausgegriffen, darunter eine verdienstvolle Neuauflage. * Der kleine gelbe Reclam-Band von den dummen Klugen mit »Aufrufen und Reden deutscher Professoren im Ersten Weltkrieg«, zusammengestellt von dem Darmstädter Historiker Klaus Böhme, ist 1975 erstmals erschienen und liegt jetzt in zweiter Auflage vor. Neben der Einleitung Böhmes ergänzt ein Nachwort des Historikers Hartmann Wunderer die Quellensammlung. »Wir als Vertreter deutscher Wissenschaft und Kunst erheben vor der gesamten Kulturwelt Protest gegen die Lügen und Verleumdungen, mit denen unsere Feinde Deutschlands reine Sache in dem ihm aufgezwungenen schweren Daseinskampfe zu beschmutzen trachten … Es ist nicht wahr, daß Deutschland diesen Krieg verschuldet hat. Weder das Volk hat ihn gewollt, noch die Regierung, noch der Kaiser. Von deutscher Seite ist das Äußerste geschehen, ihn abzuwenden.« Dieser Aufruf, aus dem hier zitiert ist, eröffnet die Quellensammlung und soll den Tenor widerspiegeln, der die ihm folgenden Dokumente prägt. Auch wenn – Wunderer weist im Nachwort darauf hin – sicherlich nicht jeder Zuhörer oder Leser den Professoren und den ins selbe Propagandahorn stoßenden Organisationen, Verbänden, Institutionen kritiklos folgte, so spielten diese Repräsentanten der wilhelminischen Eliten mit ihrem apologetischen Bejubeln der kaiserlichen Kriegspolitik vor dem Hintergrund ihres hohen Ranges auf der sozialen Prestigeskala eine wichtige Rolle in der politischen Bewußtseinsbildung. Unter allen deutschen Hochschulen nahm, schreibt Böhme in der Einleitung, »die Berliner Universität … in der Diskussion um die Kriegsprobleme die exponierteste Stellung ein« und war ein »exaktes Spiegelbild zu den politischen Bestrebungen innerhalb der Reichsleitung«. Am 20. November 1918 aber, nach Novemberrevolution und Thronverzicht des Kaisers und Waffenstillstand, forderten die schon Jahre zuvor von allen guten Geistern verlassenen Universitätslehrer eben dieser Universität »angesichts der ungeheuren Umwälzungen, die aus dem Welt- und Massenkriege hervorgegangen sind«, von dem neuen »Volksstaate« in einer Erklärung – na, was wohl? – »die Freiheit und Unabhängigkeit der Wissenschaft« zu bewahren. Erinnert das nicht an Brechts »Anachronistischen Zug«? »Große Ratten/ Schlüpften aus gestürzten Gassen/ Folgend diesem Zug in Massen./ Hoch die Freiheit: piepsten sie/ Freiheit der Democracy.« * Horst Lauinger leitet den Manesse-Verlag und hat wieder einmal einen Schatz gehoben: »Über den Feldern – Der Erste Weltkrieg in großen Erzählungen der Weltliteratur« heißt die im März erschienene »erste weltliterarische Gesamtschau«, die »über alle Fronten hinweg 70 Glanzstücke moderner Erzählkunst aus 16 Sprachen, viele davon in Erst- oder Neuübersetzung, versammelt«: Stefan Zweig, Tania Blixen, Marcel Proust, Boris Pasternak, Heimito von Doderer, Virginia Woolf, Guillaume Apollinaire, Joseph Conrad, Jorge Luis Borges, Isaak Babel, Bertolt Brecht, William Faulkner, Robert Musil, Gabriele d’Annunzio – der Platz reicht nicht aus, um das vielstimmige Ensemble aufzuzählen, das an diesem »universalen Epochenpanorama« mitwirkt. Kurzbiographien der Autoren vervollkommnen die Auswahl. Einfach großartig. Nicht in der Auswahl, sondern im Nachwort, stehen die vielleicht anrührendsten Zeilen des ganzen Bandes, die ihren Verfasser, den Lieutenant Colonel John McCrae aus Ontario, unsterblich machten: »In Flanders fields the poppies blow/ Between the crosses, row on row…«. »Auf Flanderns Feldern« wurde zu einem der bekanntesten englischsprachigen Gedichte, und der Klatschmohn zur Blume des Gedenkens an das vergossene Blut. Klaus Böhme (Hg): »Aufrufe und Reden deutscher Professoren im Ersten Weltkrieg«, Nachwort Hartmann Wunderer, Reclam Universal Bibliothek, 253 Seiten, 7,80 €; Horst Lauinger (Hg.): »Über den Feldern – Der Erste Weltkrieg in großen Erzählungen der Weltliteratur«, Manesse, 784 Seiten, 29,95 €

Ich bin doch kein Feind (Monika Köhler)

Mit Idioten – alles Männer – begann 1904 seine Karriere. Dann folgten nackte Mädchen. Die Idioten, numeriert von eins bis sechs, sind Karikaturen anonymer Bürger – die Mädchen seine Modelle. Im Hamburger Bucerius Kunst Forum sind sie zu besichtigen: »Kirchner. Das expressionistische Experiment«. Gezeigt wird Ernst Ludwig Kirchners Druckgraphik, etwa 130 Blätter, hauptsächlich seine Holzschnitte aus dem Berliner Brücke-Museum und einige Gemälde. Die Hamburger Ausstellung geht chronologisch vor. Zu den ersten Holzschnitten Kirchners gehört die Folge »Zwei Menschen« (nach Richard Dehmels Roman in Romanzen) von 1905/6, noch stark dem Jugendstil verhaftet. Blatt 1 »Die Sehnsucht« erinnert an Hodlers Gemälde »Blick ins Unendliche« – etwa gleichzeitig entstanden. Blatt 5 »Über den Köpfen der Philister«: das Motiv wie auch der Zusatztitel »Vor den Menschen«. Ebenso wie das Gemälde von Kirchner in der Hamburger Kunsthalle von 1924: ein nacktes Paar, verhöhnt von feixenden Gaffern. Warum ist das Bild nicht als »Gegenüberstellung« zur Druckgraphik und Malerei (wie in den »Raumtexten« an der Wand beschrieben) ausgeliehen worden? 1905 gründet Kirchner – er hat gerade sein Architekturstudium in Dresden beendet – zusammen mit Erich Heckel, Fritz Bleyl und Karl Schmidt-Rottluff die Künstlergruppe »Brücke«. 1906 entstehen viele Bilder junger Frauen, so der Farbholzschnitt »Ruhendes Mädchen mit Kopfschmerzen«. Die Hand an der Stirn sitzt sie im blauen Kleid inmitten von lodernden Flammen. Der Schwarz-Weiß-Holzschnitt »Dodo im gestreiften Kleid« hat einen genauso unruhigen Hintergrund. Hier wirken die Blätter oder Pflanzen als graphisches Element gegenüber den Streifen des Kleides. Eine gewisse Ähnlichkeit zu Holzschnitten von Félix Vallotton ist nicht zu verkennen. Doch Kirchner verneinte kategorisch, daß er von anderen Malern beeinflußt sei. Er sah jeden Abzug vom Druckstock als eigenständig an – nicht als Vervielfältigungsmittel – und machte diese Arbeit selbst. Immer wieder Tänzerinnen und Badende an den Moritzburger Teichen, auf Fehmarn. Die »Mit Schilf werfende Badende«, ein Farbholzschnitt von 1909 in Grün, Schwarz und Ocker, sehr stilisiert. 1911 zieht Kirchner nach Berlin. Seine handkolorierte Lithographie in Violett »Eisenbahnunglück« von 1914 wird in der Pressekonferenz als eine Vorahnung auf den kommenden Weltkrieg gesehen und Jakob van Hoddis‘ Gedicht »Weltende« zitiert: »Die Eisenbahnen fallen von den Brücken«. Ludwig Meidners »Apokalyptische Landschaften«, die visionär den Krieg voraussehen, wurden schon 1912 gemalt. Kirchner wird den Krieg noch kennenlernen, kurz, aber es reicht. 1915 hatte er sich »unfreiwillig freiwillig« gemeldet. Er hoffte, so Einfluß nehmen zu können auf die Waffengattung. Er hat Glück, sein Reitlehrer ist der mit Nolde befreundete Jurist Hans Fehr, der ihn bald beurlaubt vom Mansfelder Artillerie-Regiment in Halle. Und schon Mitte Dezember wird Kirchner als »dienstuntauglich« zurückgestellt und in ein Sanatorium im Taunus eingewiesen. Das Jahr 1915 ist für den Künstler sehr fruchtbar. Es entstehen Gemälde wie »Der Maler als Soldat«, ein Selbstbildnis in Uniform. Sein rechter Arm – nur noch ein Stumpf, die Hand fehlt. Es ist die Angst vor Verletzung, besonders der Hand. Nicht mehr malen zu können – für den Künstler das Schlimmste. Was ihm bevorsteht, kann er nicht wissen: die teilweise Lähmung der Hände. Eine Folge von Farbholzschnitten zu Adelbert von Chamissos »Schlemihl«, auch 1915 geschaffen. Das Blatt »Schlemihl in der Einsamkeit des Zimmers«: So sieht er sich selbst, geflüchtet vor den ihn bedrängenden Menschen, die hinten – in giftigen Gelbtönen – anrücken. Immer wieder muß er ins Sanatorium. 1917/18 verbringt er im schweizerischen Kreuzlingen am Bodensee. Schlaf- und Schmerzmittel haben seine Gesundheit zerrüttet. Es entstehen dort Holzschnitte, Porträts von dem Arzt Ludwig Binswanger, vom Komponisten Otto Klemperer, von Leonhard Frank, Carl Sternheim. Und dieses merkwürdige »Selbstporträt als Kranker« (1917). Sein Gesicht hat etwas von einem Tierfell oder gar keine Haut? Er nennt es auch »Kopf des Kranken«, doch die Hände sind es, die wie in Zeichensprache etwas Unsagbares ausdrücken. 1918 entstand auf der Rückseite dieses Holzstocks das Porträt von seinem Kunsthändler Ludwig Schames, sehr ruhig, ja würdig, ganz im Gegensatz zum Selbstporträt. Im September 1918 mietet Kirchner in der Nähe von Davos ein Bauernhaus. Seine Lebensgefährtin Erna Schilling bleibt vorerst in Berlin, um dort sein Atelier zu betreuen. Aus Berlin kommt 1933 ein Brief vom Präsidenten der Preußischen Akademie der Künste, Max von Schillings, mit der Bitte, Kirchner möge doch austreten. »Etwas komisch« erschiene es ihm, antwortet der Maler, nach so langer Zeit zurückzutreten. Seit 16 Jahren lebe er im Ausland. Er kämpfe durch seine Arbeit für eine »neue, starke und echte deutsche Kunst«. Er sei, schrieb Kirchner, »weder Jude noch Sozialdemokrat noch sonst politisch tätig gewesen und habe auch sonst ein reines Gewissen«. War es Lakonie oder Unwissenheit? Bald wurden 639 seiner Werke beschlagnahmt, 32 an die Schandausstellung »Entartete Kunst« ausgeliefert 1937. Ende Juli desselben Jahres schließt ihn die Akademie aus. Vorher, am 12. Juli, hatte er noch dem stellvertretenden Präsidenten Georg Schumann geschrieben: »Ich bin doch kein Feind. Wenn ich gesund wäre, würde ich ja so gern mitarbeiten am Aufbau einer neuen deutschen Kunst.« Er habe nie einer politischen Partei angehört. »Meine Arbeit kommt aus dem einfachen menschlichen Empfinden und richtet sich an dasselbe.« Da lebte er schon lange in der Schweiz. Österreichs Anschluß an Deutschland im März 1938 führt bei Kirchner nun doch zur Angst, die Nazis könnten über die österreichische Grenze in Graubünden einmarschieren. Er zerstört viele seiner Druckstöcke und Holzskulpturen. Am 6. Mai hat er seinen 58. Geburtstag. Aus Deutschland kommt keine Gratulation. Er beantragt das Aufgebot zur Eheschließung mit Erna und zieht es bald darauf wieder zurück. Was geht in ihm vor? Am 15. Juni erschießt er sich. »Kirchner. Das expressionistische Experiment« – noch bis zum 7. September; Katalog, 238 Seiten, 39 €

Fundsachen in St. Pölten (Manfred Wieninger)

Fahrräder werden relativ häufig vergessen. Egal ob schnieke City-Bikes oder rostige Drahtesel. Der große Lagerraum des St. Pöltner Fundamtes, der sich in einer schon seit vielen Jahren leerstehenden Holz- und Bastelwarenhandlung am Rande des Karmeliterhofes befindet, ist voll davon. Etwas verwundert bin ich allerdings, dort auch ein nagelneues weißes Surfboard vorzufinden und eine große Pappschachtel mit 150 Werbe-Videos von Jörg Haider aus einem längst geschlagenen Wahlkampf. Noch mehr erstaunt es mich, daß auch ein roter Kinderwagen eingelagert ist – bis sich der rechtmäßige Besitzer meldet. Wenn das nicht innerhalb eines Jahres geschieht, hat der Finder Anspruch auf seinen Fund. Falls aber auch der den Krempel nicht haben will, werden die Fundstücke versteigert, verschenkt oder einfach weggeschmissen. Ob sich wohl jemand für die Haider-Videos findet? Oder ob sie letztendlich im Müll landen, wo sie seit eh und je hingehört hätten? Wie kann man, denke ich, bloß so ein Monstrum wie ein Surfbrett verlieren oder gar einen Kinderwagen? In einer Informationsbroschüre des St. Pöltner Fundamtes heißt es lebensklug: »Schmuck, neuwertige Handys, Fotoapparate, Laptops, MP3-Player und Brillen finden leider nicht immer den Weg ins Fundamt.« Der ärarische Lagerraum ist nicht belüftet. Eine Neonröhre, die einzige Beleuchtung, flackert. Unter solchen Umständen bin ich auf den Meldezettel von Leopold Karner gestoßen. Denn weit mehr als die Ansammlung sperriger Fundsachen, die ihrer Rückgabe, Versteigerung oder Beseitigung harren, interessierten mich die alten gußeisernen Karteikästen, die dort ebenfalls gelagert werden. Im Jahr 2002 wurde das Meldewesen in Städten mit Bundespolizeibehörden an die jeweiligen Kommunen übertragen – eine Sparmaßnahme des damaligen Finanzministers Grasser. Die Stadt St. Pölten erbte nolens volens nicht nur diese neue Aufgabe, die ihr finanziell nicht abgegolten wurde und wird, sondern auch das historische Meldearchiv der Bundespolizeidirektion St. Pölten. Mitüberstellt wurden auch die ausgeleierten Karteikästen. Dieses Archiv besteht meiner groben Schätzung nach aus 150.000 Meldezetteln, die aus dem Zeitraum der letzten Jahre des 19. bis in die sechziger Jahre des 20. Jahrhunderts stammen – bis dato unbearbeitetes Material, das jeden (Lokal-)Historiker reizen müßte. Laut seinem Meldezettel wurde Leopold Karner am 21. März 1896 als außereheliches Kind seiner Mutter Theresia in Rossatzbach im niederösterreichischen Bezirk Krems geboren. Als seine »Heimatsgemeinde« ist Krummnußbaum im Bezirk Melk angegeben, als Beruf »H. A.«, also Hilfsarbeiter, als Staatsangehörigkeit Österreich, als Familienstand ledig und als Religion »r. k.«, also römisch-katholisch. Ab 11. Mai 1938 ist Leopold Karner in der Jean-Paul-Straße in St. Pölten gemeldet, die in Klammer hinzugefügte Kurzbezeichnung der Liegenschaft ist unleserlich. Unter der Rubrik »Zugezogen woher« ist in akkurater Handschrift »Wanderschaft« eingetragen. Mit Datum 21. Juli 1938 wird die Abmeldung nach »Dachau« amtlich vermerkt. In einer Datenbank des Dokumentationsarchivs des österreichischen Widerstandes (DÖW) findet sich noch die Eintragung: »Gestorben 10. Januar 1940 in Mauthausen.« Der Sachbearbeiter Winfried R. Garscha hat noch hinzugefügt: »eingeliefert als »Arbeitsscheuer« zur Zwangsarbeit. Zu dieser Zeit wurde im KZ Mauthausen noch »Vernichtung durch Arbeit« betrieben – erst der für die Nazis ungünstige Kriegsverlauf erforderte den Einsatz von KZ-Häftlingen für produktive Zwecke und damit ihre bessere Versorgung.« Das ist alles, was von Leopold Karner geblieben ist, das ist alles, was wir von Leopold Karner wissen. Es ist wohl kein Zufall, daß ein armseliger Tagelöhner und Vagabund, der von den Nazis durch mindestens zwei KZs geschleift worden ist, bis er zu Tode geschunden war, 1938 in der Jean-Paul-Straße Obdach gefunden hatte. Diese erst 1933 geschaffene Stichstraße lag und liegt am nördlichen Ende der sogenannten Eisberg-Siedlung. Die Siedlung – heute eine der besseren Wohnlagen der niederösterreichischen Landeshauptstadt mit vielen neuen Einfamilienhäusern – wurde in den dreißiger Jahren »Bretteldorf« genannt und war ein weitgehend »wild« errichtetes Notwohnquartier von Arbeitslosen, Ausgesteuerten und Pauperisierten auf dem lehmig-sumpfigen Gelände einer aufgelassenen Ziegelei. Der alte Flurname der Gegend lautete Kaltenbrunn. Seit 1886 hatte hier eine große Ziegelbrennerei bestanden, die zahlreiche Teiche hinterlassen hatte. In den Wintern sägten St. Pöltner Gastwirte, aber auch Fleischhauer und Lebensmittelhändler große Eisplatten aus den zugefrorenen Teichen und ließen sie zur Kühlhaltung bis in den Sommer hinein in ihre tiefen Vorratskeller schaffen. Kühlschränke und Gefriertruhen waren noch nicht erfunden, aber Bier, Fleisch und andere Lebensmittel mußten kühlgehalten werden. Daher auch der Name Eisberg. Unter den Menschen des damaligen Bretteldorfes am Eisberg dürfte eine armselige Existenz wie Leopold Karner kaum aufgefallen sein, jedenfalls bis ein damaliger NS-Beamter oder -Funktionär seinen Meldezettel mit dem Vermerk »Wanderschaft« und sein Vorstrafenregister, den Sündenkatalog eines Vagabunden, der heute fein säuberlich getippt an den Meldezettel angeheftet ist, miteinander in Beziehung setzte und seine Deportation in das KZ Dachau veranlaßte. Am 23. April 1914 wurde Leopold Karner vom Bezirksgericht Haugsdorf nach Paragraph 468 des Strafgesetzbuches, also wegen »boshafter Beschädigung fremden Eigentums« zu vier Wochen Arrest verurteilt. Danach folgten bis in die Dreißiger Jahre gut zwei Dutzend Verurteilungen durch Gerichte in St. Pölten, Krems, Mank, Kufstein, Leonfelden, Hartberg, Linz, Dornbirn, Engelhartszell, Kitzbühel und St. Peter in der Au. Karner wurde wegen diverser Diebstahlsdelikte, aber auch immer wieder nach dem sogenannten Vagabundengesetz von 1885 verurteilt, das unter anderem Folgendes unter Strafe stellte: »§ 1. Wer geschäfts- und arbeitslos herumzieht und nicht nachzuweisen vermag, daß er die Mittel zu seinem Unterhalte besitze oder redlich zu erwerben suche, ist als Landstreicher zu bestrafen. Die Strafe ist strenger Arrest von ein bis zu drei Monaten.« Auch wegen einer weiteren Straftat wurde Leopold Karner nach diesem Gesetz des öfteren angeklagt, verurteilt und eingesperrt: »§ 2. Wegen Bettelns ist zu bestrafen: 1. Wer an öffentlichen Orten oder von Haus zu Haus bettelt oder aus Arbeitsscheu die öffentliche Mildtätigkeit in Anspruch nimmt. Die Strafe ist strenger Arrest von acht Tagen bis zu drei Monaten.« 1927 wurde Leopold Karner vom Bezirksgericht Graz nach Paragraph 312 des Strafgesetzbuches, also wegen »Beleidigungen der öffentlichen Beamten, Diener, Wachen, Eisenbahnangestellten und so weiter« zu vierzehn Tagen Arrest verurteilt. Kein Frage, daß Leopold Karner mit einer solchen Latte an Vorstrafen gerade in den wirtschaftlichen Krisenzeiten der 1920er und 30er Jahre wohl nirgends in Österreich eine ordentliche Arbeitsstelle gefunden hat, wahrscheinlich auf mühselige und schlecht bezahlte Tagelöhnerjobs etwa als saisonaler Erntehelfer angewiesen war und sich daher niemals aus dem Vagabundenleben befreien konnte. Seine bittere Armut und vermutlich langjährige Obdachlosigkeit kosteten ihn schließlich sogar das Leben, der Verwaltungsmord an der armseligen Karnerschen Existenz wurde im KZ Mauthausen endgültig vollstreckt. Leopold Karner ist wohl kein beispielhaftes, kein edles und makelloses, kein heldenhaftes NS-Opfer, schon gar kein Widerstandskämpfer. Er taugt nicht für die Geschichtsbücher. Keine politische Richtung würde ihn für sich reklamieren wollen. Er ist Zeit seines Lebens öfters mit dem Strafgesetzbuch in Konflikt geraten. Aber wenn er gestohlen hat, dann wohl nur, um sein armseliges Leben zu fristen, um nicht zu verhungern. 1955, kurz nach dem Abzug der Roten Armee aus St. Pölten, wurde wohl auf Betreiben des sozialdemokratischen Bürgermeisters Dr. Wilhelm Steingötter die Jean-Paul-Straße in Weinheberstraße umbenannt. Der neue Namenspatron war der österreichische Schriftsteller und einstige prominente (Kultur-)Nazi Josef Weinheber. Der 1892 in Wien geborene Sohn eines Fleischhauers und Viehhändlers wurde nach dessen Tod 1901 in das Hyrtlsche Waisenhaus in Mödling gegeben. Ab 1909 arbeitete er zunächst bei der Austria-Brauerei in Wiener Neudorf, danach als Pferdefleischhauer in Wien. 1911 trat er in die Dienste der Post. 1920 debütierte er mit dem Lyrikband »Der einsame Mensch«. 1925 erschien der autobiographische Roman »Das Waisenhaus«. 1932 ging er als Postinspektor in Pension und lebte als freier Schriftsteller. »Enttäuscht von dem mangelnden Erfolg seiner Bücher und überzeugt von der eigenen ›dichterischen Größe‹ war Weinheber schon am 18. Dezember 1931 der NSDAP beigetreten. Er avancierte zum Fachschaftsleiter für Schrifttum im österreichischen ›Kampfbund für deutsche Kultur‹ und arbeitete nach dem Verbot der NSDAP in Österreich im Juni 1933 illegal weiter für die Partei. Als Kulturreferent der Wiener Gauleitung wurde er bei einem konspirativen Treffen im März 1934 verhaftet«, schrieben Hans Sarkowicz und Alf Mentzer in ihrem biografischen Lexikon »Literatur in Nazi-Deutschland«. Im selben Jahr schaffte er mit dem Lyrikband »Adel und Untergang« den Durchbruch. 1936 wurde ihm honoris causa der Professorentitel verliehen. 1941 nahm er aus Goebbels‘ Händen den Grillparzer-Preis in Empfang. Ehrendoktortitel der Universität Wien, Ehrenmitgliedschaft der Wiener Akademie der Bildenden Künste und der Ehrenring der Stadt Wien folgten 1942. Drei Jahre später – die Rote Armee rückte heran – beging Josef Weinheber Selbstmord. Bei der Umbenennung der Jean-Paul-Straße in Weinheberstraße in der Sitzung des St. Pöltner Gemeinderates vom 21. November 1955 entwickelte sich eine hitzige Debatte. Auszüge aus dem Protokoll: »Gemeinderat Kupferschmid: Wer in den letzten 15 Jahren in St. Pölten gelebt hat, weiß, welchen Rummel man hier in den Jahren 1940 bis 1942 um Josef Weinheber gemacht hat. Es hat zahllose Abende gegeben, an denen dieser Dichter, der ein ausgesprochener Nazidichter war, Vorlesungen abgehalten hat, die große Parteiveranstaltungen waren. Ich glaube, es ist in unserer Zeit und gerade im Jahr der Befreiung und des Abschlusses des Staatsvertrages sowie des Abzuges der Besatzungsmächte wirklich nicht einer Stadt wie St. Pölten würdig, einem Nazi ein Denkmal zu setzen, indem man nach ihm eine Straße benennt. Zwischenruf Gemeinderat Lininger: Weil er zufällig kein Kommunist war! Gemeinderat Dr. Korner: Ich glaube, daß das gute Gefühl des österreichischen Volkes in dem Namen Josef Weinheber heute nur den Dichter kennt und nicht, wie hier dargestellt wird, den Nazi. Bürgermeister Dr. Steingötter: Josef Weinheber gehört – und ich bitte die Mitglieder der Kommunistischen Partei, sich in unserer Volksbibliothek die notwendigen Unterlagen zu verschaffen – zu den größten Dichtern, die wir in der Jetztzeit, also in den letzten Jahren gehabt haben. Daß damals die St. Pöltner Nationalsozialisten besonders begeistert waren, hängt damit zusammen – da muß ich die KPÖ-Gemeinderäte daran erinnern –, daß zu dieser Zeit irgendeine andere Partei ja gar keine Dichterabende veranstalten konnte. Ich bedaure heute dieses politische Abgleiten in der Beurteilung eines Dichters. Wir können weder bei Goethe noch bei Schiller oder bei irgend einem Dichter, auch nicht bei Grillparzer, über seine dichterischen Qualitäten urteilen und vielleicht dabei nachforschen, welcher Gesinnung die Betreffenden gewesen sind. Aber es ist unzweifelhaft, daß Weinheber ein großer deutscher Dichter war, und hätte er sich gerade im Sinne des Nationalsozialismus so wie viele andere geirrt, dann hat er seinen Irrtum mit dem Selbstmord besiegelt […]. Weinheber gehört zu den bedeutendsten Lyrikern, die wir in der letzten Zeit in der deutschsprechenden Welt gehabt haben. Er ist vor allem auch ein Österreicher, und infolgedessen, glaube ich, können wir gar nicht anders, als daß wir diesen Antrag auf eine Weinhebergasse annehmen. Schließlich haben wir das getan, weil Weinheber es verdient, unter allen Dichtern genannt zu werden. Und dann ist leider der Jean Paul so unglücklich mit seinem Namen daran, daß, wenn man in diese Gegend gekommen ist, man die schrecklichsten verzerrten Namen gehört hat. Das hat uns bewogen, dieser unglücklich gewählten Jean-Paul-Straße ein Ende zu machen […]. Dem Jean Paul ist Weinheber mindestens gleichwertig. Dies kann jede Literaturgeschichte bezeugen.« So war nicht nur die armselige Karnersche Existenz per Verwaltungsmord vernichtet worden, was die Gemeinderäte des Jahres 1955 natürlich nicht wußten oder schon längst wieder vergessen hatten, sondern auch der Straßenname seines letzten Quartiers vor der Deportation ausgelöscht. Weinheber triumphierte nicht zufällig. Er war damals der österreichischen Seele wohl näher als ein minderbekannter deutscher Klassiker mit einem französischen, aus Begeisterung für die Französische Revolution angenommenen Namen, den man nur schwer aussprechen konnte. Nach dem Abzug der Sowjets durfte man sich eben wieder zu den eigenen kulturellen Vorlieben bekennen.

Alles rostbraun (Eckart Spoo)

Als das Berliner Denkmal für die sechs Millionen jüdischen Opfer des deutschen Faschismus konzipiert wurde, lautete ein Argument der Gegner, die Fläche sei mit gut 19.000 Quadratmetern viel zu groß. Inzwischen ist die Kritik verstummt, aber der Besuch hat nachgelassen. Das von dem US-amerikanischen Architekten Peter Eisenman entworfene Stelenfeld am Brandenburger Tor gegenüber dem Tiergarten – eine wogende Beton-Landschaft, als begehbare Skulptur wirkungsvoll – gibt keine direkte Auskunft über den Holocaust. Immerhin: Im hinteren Teil führt eine Treppe zu vier kleinen Informationsräumen im Keller, wo man knapp und beeindruckend erfährt, wie Juden in Deutschland und in den besetzten europäischen Ländern entrechtet, geknechtet und ermordet wurden. Zu groß geraten? Nicht im Vergleich zu einer anderen Berliner Gedenkstätte, die sich 1,4 Kilometer lang beiderseits der Bernauer Straße vom Nordbahnhof bis zum Mauerpark erstreckt und in mehrere Nebenstraßen hineinreicht. Um was es hier geht, zeigen schon die Bilder und Aufschriften, mit denen die Giebelwände umstehender Häuser bemalt sind. Es ist die großartige »Gedenkstätte Berliner Mauer«, die an die mehr als 100 Todesopfer an der Berliner Mauer erinnert. Bilder jedes einzelnen Opfers hängen im zentralen Karree, das von erhalten gebliebenen Mauerteilen und zwei quergestellten, sie um mehr als das Doppelte überragenden rostigen Stahlplatten gebildet wird. Die knapp drei Meter hohe Mauer war offenbar nicht hoch genug für diese Anlage der Berliner Architektengemeinschaft Kohlhoff. Rostiger Stahl prägt die ganze Anlage – wofür die Besucher keine Erklärung erhalten. Mit rostigem Stahl sind die Umrisse von Grenzbefestigungen dargestellt. Ebenfalls aus rostigem Stahl ist ein Beobachtungsturm der Grenzwächter nachgebildet. Rostige Stahlplatten im grünen Rasen zeigen den Verlauf von Fluchttunneln. Mit rostigem Stahl ist auch der Weg belegt, auf dem einst die Grenzwächter patrouillierten. Und auf den Bürgersteigen der Bernauer Straße und ihrer Nebenstraßen liegen viele runde leicht rostige Stahlscheiben mit 25 Zentimetern Durchmesser, alle numeriert und folgendermaßen beschriftet: »24. 5.1973 Festnahme Jürgen B.« oder »19.9.1961 Flucht Familie B.« oder »8. 9.1961 Flucht ein Jugendlicher«. Die Scheibe D 420 erinnert an »Fluchtversuch eine Person«, D 427 an eine »Auseinandersetzung über die Mauer«, die hier am 3.10.1962 stattgefunden habe, D 437 an »Kontakte und Proteste« am 2.9.1961. Neben diesen »Ereignismarkern« verschwinden die zehn mal zehn Zentimeter kleinen Stolpersteine, die der Künstler Günter Demnig vor einigen Häusern zum Gedenken an nach Auschwitz deportierte und dort ermordete Juden verlegt hat. Eine Stahlscheibe braucht etwa so viel Platz wie vier Stolpersteine. Noch viel größer als die »Ereignismarker« sind Granitplatten auf der Bernauer Straße mit einheitlichem Text »Dem Opfer der Schandmauer Ida Siekmann + 22.8.1962 gewidmet«, »Dem Opfer der Schandmauer Bernd Lünser gewidmet«, »Dem Opfer der Schandmauer Olga Segber gewidmet«. Auf der anderen Straßenseite steht ein mächtiger Granitblock mit der Widmung: »Den Opfern der Mauer zum ehrenden Gedenken«, genannt sind Ida Siekmann, Olga Segber und einige mehr, auch ein »Unbekannt«. Vor dem Gedenkstein hat, während ich mir Notizen mache, eine Gruppe von Fahrrad-Touristen gehalten. Ihr Führer erklärt: »Letztes Maueropfer war ein Ballonfahrer aus Ost-Berlin, der über West-Berlin abstürzte, kurz bevor er auf DDR-Gebiet gelandet wäre.« Manche Einzelheiten erfährt man an rostbraunen Säulen, an denen man auf Knopfdruck Originaltöne hören und Filmausschnitte sehen kann: Augenzeugenberichte, Reportagen, Politikerreden. Ein besonders einprägsames Bild, an mehreren Stellen des Geländes zu sehen, zeigt den Volkspolizisten Conrad Schumann, der im August 1963 über den Stacheldraht in den Westen sprang – ein Ereignis, das damals die West-Berliner Medien jubeln ließ. Die Illustrierte Berliner Zeitschrift erschien mit der ganzseitig gedruckten Parole »In die Freiheit mußt du springen«. An der Bernauer Straße, wo viele Häuser unmittelbar an der Grenze standen, war das Springen besonders einfach. Wochenlang stand dort auf westlicher Seite die Feuerwehr mit Sprungtüchern bereit, um Flüchtlinge aufzufangen – unter dem Gejohle vieler Schaulustiger. Ida Siekmann wartete nicht aufs Sprungtuch, sondern warf Kissen aus dem Fenster, sprang hinterher und starb an den dabei erlittenen Verletzungen. Außer der Scheibe auf dem Bürgersteig und dem großen Granitstein gegenüber erinnert auch eine eigene rostbraune Säule an Ida Siekmann. Große Publizität fand damals, vor nun mehr als 50 Jahren, der neunjährige Thomas Molitor, der mit einem Freund aufs Dach eines Grenzhauses geklettert war. Sein Freund zog sich zurück, Thomas dagegen sprang und landete heil im Westen. Bald wollte er aber heim zur Mutter. Darüber kam es zu einem wochenlangen politischen Ost-West-Gerangel, bis der Westen den Jungen freigab. Das Frontstadtblatt Telegraf titelte: »Den Kommunisten ist nichts heilig – Üble Schau um ein Kind«. Schon wenige Tage nach dem Mauerbau – so erfahren die Besucher der Gedenkstätte, wenn sie sich genug Zeit nehmen – richtete der West-Berliner Senat das »Studio am Stacheldraht« ein. Fahrzeuge mit aufmontierten Lautsprechern sendeten täglich in Richtung Osten Appelle, Musik und Mauer-Nachrichten. Adressaten waren vor allem Polizisten und Grenzsoldaten, die zur Flucht aufgefordert wurden. Prompt erschienen auch auf Ost-Berliner Seite Lautsprecheranlagen, die das »Studio am Stacheldraht« übertönen sollten. An mehreren Häusern in Nachbarstraßen studiere ich Tafeln mit Angaben über Fluchttunnel. Da steht: »Im Bereich der Bernauer Straße wurden mindestens zwölf Tunnel gegraben, von denen jedoch nur drei erfolgreich waren; die anderen Vorhaben scheiterten vor der Fertigstellung – »meist durch Verrat«, wie ich am Hause Schönholzer Straße 7 lese. Der 135 Meter lange Tunnel, der im Keller dieses Hauses endete, wurde wie die meisten Tunnel vom Westen her gegraben. Über die Fluchthelfer-Organisationen und über die Beträge, die sie kassierten, finde ich keine Informationen. Der Buchladen im Besucherzentrum gegenüber dem Nordbahnhof bietet eine große Menge einschlägiger Literatur, zum Beispiel ganze Buchreihen aus dem Verlag Berliner Mauer und aus dem Christoph Links Verlag, der unter anderem das umfangreiche Werk »Die Todesopfer an der Berliner Mauer 1961 – 1989« herausgebracht hat. Die Autoren beziffern die Todesopfer auf 136 und sortieren sie folgendermaßen: »Flüchtlinge, die an der Berliner Mauer erschossen wurden, verunglückten oder sich das Leben nahmen, Menschen ohne Fluchtabsichten aus Ost und West, die im Grenzgebiet erschossen wurden oder verunglückten, Grenzsoldaten, die von Fahnenflüchtigen, Kameraden, Flüchtlingen, einem Fluchthelfer oder einem West-Berliner Polizisten im Dienst getötet wurden«. An einer der rostigen Säulen kann man sich per Knopfdruck alle Namen auch noch laut vorlesen lassen, jeweils mit Alter, Todesursache und Todesdatum, chronologisch angefangen mit Ida Siekmann. Mehr als 20 Opfer, erfährt man, sind Ertrunkene, darunter mehrere Kinder, das jüngste 15 Monate alt. Mir geht durch den Sinn: In fast drei Jahrzehnten waren es in Berlin nicht ganz so viele Todesopfer wie in einer einzigen Nacht nahe der afghanischen Stadt Kundus. Der Bundeswehroberst Georg Klein (inzwischen zum General befördert) hatte das Massaker angeordnet. Für die Toten in Kundus, großenteils Kinder, die qualvoll verbrannten, steht bisher weder in Berlin noch in einer anderen deutschen Stadt ein Gedenkstein. Warum nicht? Das Mahnmal müßte ja nicht gleich 1,4 Kilometer lang sein. Verbietet sich aus irgendeinem Grunde ein solcher Vergleich? Was für ein Grund könnte das sein? Hunderttausende Todesopfer, zumeist Zivilisten, forderte die US-amerikanische Kriegführung in Irak. Warum interessieren sich unsere großen Medien bis heute nicht für sie? Allein durch Drohnenbeschuß wurden in Jemen, Pakistan und anderen Ländern schon über 3.000 Menschenleben vernichtet. Zigtausende Flüchtlinge starben innerhalb zweier Jahrzehnte an der Südgrenze der Europäischen Union; sie hatten gehofft, in Europa besser leben zu können als in ihrer von europäischen und US-amerikanischen Konzernen ausgeplünderten Heimat – insofern vergleichbar den DDR-Flüchtlingen, die sich ebenfalls bessere Lebensbedingungen erhofft hatten. Ich denke an die Mauer, die die USA an ihrer Grenze zu Mexiko gebaut haben, und an die israelische Mauer in Palästina, dreimal so hoch wie die Berliner. Unstatthafte Assoziationen? Ich erinnere mich auch an den Stacheldrahtverhau, den ich auf Zypern sah, nachdem das Militär unseres NATO-Partnerstaates Türkei die blockfreie Insel überfallen und ein Drittel des Landes besetzt hatte (bis heute), und an die versperrte Geisterstadt Famagusta. Und mir kommt der Gedanke, wie gut es wäre. hier in Berlin, wo die Mauer schon vor bald 25 Jahren abgerissen wurde, all der Grenzen zu gedenken, die noch überwunden werden müssen. Aber die Verantwortlichen, die die Gedenkstätte Berliner Mauer geschaffen haben und gegenwärtig noch ausbauen, werden schwerlich für diesen Gedanken zu gewinnen sein, denn sie verfolgen deutlich andere erinnerungspolitische Ziele: das Gedenken an die sechs Millionen ermordeten Juden und all die anderen Verbrechen des Nazi-Regimes zu überdröhnen mit dem – wie es an einer der überdimensionalen rostbraunen Wände steht – »Gedenken an die Opfer kommunistischer Gewaltherrschaft«. Zu diesem erklärten Zweck haben die Bundesrepublik Deutschland und das Land Berlin die Gedenkstätte errichtet. Antikommunismus auf ewig! Darum werden Schulklassen und ausländische Besucher Berlins hierhergeführt. Darum wurde eine sechsgeschossige Aussichtsplattform errichtet. Darum ist auch für alle Bequemlichkeiten gesorgt: Mauer-Café, Ost-West-Café und Hotel Grenzfall, in dem sonntagsnachmittags Zeitzeugen von ihren »Aktionen gegen das SED-Regime« berichten (Eintritt fünf Euro, Kaffee und Kuchen inbegriffen). Gemeinsam mit einer evangelischen Kirchengemeinde veranstaltet die Stiftung Berliner Mauer auch ein »Tägliches Gedenken für die Todesopfer der Berliner Mauer«, wofür ein eigener Prospekt wirbt: »Im Mittelpunkt jeder Andacht steht die Biografie eines Mauertoten.« Das Veranstaltungsprogramm der Stiftung – gemeinsam mit anderen Verbänden und Institutionen wie Erinnerungsstätte Notaufnahmelager Marienfelde, Bundesstiftung Aufarbeitung, Deutsche Gesellschaft e.V. und so weiter – reicht von einer Sonderführung »Tunnelfluchten in der Bernauer Straße« über eine Schiffstour »Wasser- und Grenzgeschichten im geteilten Berlin« bis zu einer kostenfreien Kinderführung unter dem Motto »Wer will ›Mauerexperte‹ werden?« Und allen Besuchern prägen sich Wörter wie »Zonenregime«, SED-Diktatur«, »kommunistische Gewaltherrschaft ein – sie beantworten alle Fragen. Übrigens findet sich auf halber Höhe der Bernauer Straße auch ein Souvenirladen. Man kann dort zum Beispiel Bierkrüge mit schwarz-rot-goldenem Aufdruck erwerben. So schöne Dinge gibt es in der Gedenkstätte für die ermordeten Juden Europas nicht – die vielleicht in nächster Zeit teilweise nicht mehr betreten werden darf, weil der Beton bröckelt. Man hatte billiges Material verwendet. Der Stahl der Gedenkstätte Berliner Mauer wird viel, viel länger halten.

Kapitalismus unter Verfassungsschutz (Ulla Jelpke)

Mit der Beobachtung linker Bundestagsabgeordneter sei jetzt Schluß, war vor wenigen Wochen in der Presse zu lesen. So einfach ist es freilich nicht. Fakt ist: Abgeordnete der Linkspartei werden jetzt nicht mehr pauschal wie Verfassungsfeinde behandelt – im Einzelfall aber schon, und die Option zu großflächiger Beobachtung bleibt bestehen. Die »Beobachtungspriorisierung«, wie der Verfassungsschutz das nennt, hat ihre Gründe vor allem im Urteil des Bundesverfassungsgerichtes im Fall Bodo Ramelow. Der frühere Fraktionsvize im Bundestag war (mindestens) bis zu seinem Ausscheiden aus dem Parlament beobachtet worden. Dabei hat er es sogar schriftlich, daß er »individuell nicht verdächtig« ist, »Bestrebungen gegen die freiheitliche demokratische Grundordnung zu verfolgen«. So faßte das Gericht die Darlegungen vorheriger Instanzen und des Bundeamtes für Verfassungsschutz zusammen. Daß er trotzdem beobachtet worden war, lag allein an seiner Funktion als stellvertretender Fraktionsvorsitzender. Die Schnüffler wollten wissen, wie viel Leine er den »Extremisten« läßt. Im Oktober 2013 erklärten die Karlsruher Richter diese extensive Auslegung des Bundesverfassungsschutzgesetzes für grundgesetzwidrig. Sie verwiesen auf die zentrale Rolle, die dem freien Abgeordnetenmandat in einer Demokratie zukomme. Die »Freiheit des Abgeordneten von exekutiver Beobachtung, Beaufsichtigung und Kontrolle« sei essentiell. Eben diese »kommunikative Freiheit« sei aber bedroht, weil die Beobachtung stigmatisierenden Charakter habe und Bürger deswegen womöglich vor einer Kontaktaufnahme mit den Beobachteten zurückschreckten. Abgeordnete, die nicht unter konkretem »Extremismusverdacht« sind, dürfen daher nicht beobachtet werden, auch nicht, indem »nur« öffentlich zugängliche Informationen über sie gesammelt werden. Auch Abgeordnete, die Strömungen angehören, die vom Verfassungsschutz explizit für extremistisch erklärt werden, dürften nicht allein schon deshalb beobachtet werden, sondern nur dann, wenn ihnen nachzuweisen wäre, daß ihre parlamentarische Arbeit konkret darauf ziele, die Demokratie zu bekämpfen. Damit hat der Geheimdienst einen gehörigen Dämpfer erhalten. Beobachtung seit 1995 Es hat einige Zeit gedauert, bis die Bundesregierung überhaupt zugab, daß die Linksfraktion beobachtet wird. Im Mai 2006 beantwortete sie die Frage, ob Fraktionen des Bundestages »Gegenstand nachrichtendienstlicher Beobachtung« seien, mit einem scheinbar klaren »Nein. Auch die parlamentarische Tätigkeit der Fraktion Die Linke als solche ist kein Gegenstand nachrichtendienstlicher Beobachtung.« Es zeigte sich bald, daß das Wortklauberei war: »nachrichtendienstlich« meint die Gewinnung von Informationen mittels Wanzen, Abhören, heimlichen Filmaufnahmen und so weiter. Der Verfassungsschutz beschränkt sich nach eigenen Angaben aber darauf, öffentlich zugängliche Quellen wie Zeitungen, Webseiten oder Reden auszuwerten. Im Dezember 2006 räumte die Regierung ein, daß die gesamte Linksfraktion unter Beobachtung steht. »Soweit die parlamentarische Tätigkeit oder parlamentarische Funktionen für die Bewertung der Partei von Bedeutung sind, werden diese ebenfalls sach- und personenbezogen in einer diesbezüglichen Sachakte festgehalten.« Diese war schon 1995 angelegt worden. Die Fraktionsarbeit sollte daraufhin untersucht werden, ob sie Aufschluß über angebliche »linksextremistische Bestrebungen« der Linkspartei/PDS gebe. Informationen über den Umfang dieser Sachakte und die Zahl der Abgeordneten, über die darin Informationen gespeichert werden, hielt die Bundesregierung jahrelang unter Verschluß, weil eine Offenlegung dieser Angaben angeblich die weitere Arbeit des Geheimdienstes »nachhaltig gefährden« könnte – ein merkwürdiges Argument, wenn der Geheimdienst angeblich eh nichts anderes macht, als Zeitung zu lesen. Die Abgeordneten der damaligen Fraktion beantragten daraufhin individuell Aktenauskunft beim Verfassungsschutz. Da offenbarte sich dann, daß eine ganze Reihe von Abgeordneten beobachtet wurde, auch viele, die eher dem »Reformer«-Lager zugerechnet werden. Über Petra Pau beispielsweise war festgehalten worden, daß sie zur Vizepräsidentin des Deutschen Bundestages gewählt worden war und im Jahr 2001 an der Berliner Liebknecht-Luxemburg-Demonstration teilgenommen hatte. Was das mit dem gesetzlichen Auftrag des Verfassungsschutzes zu tun hat? Gute Frage. Dossier von Banalitäten In meiner Akte hatten »Verfassungsschützer« festgehalten, daß ich in Kurdistan »an nicht genehmigten Newroz-Feiern« teilgenommen hatte und von der türkischen Polizei verhaftet worden war. Ein »Zusammentreffen mit ehemaligen politischen Häftlingen in Chile« war den Schnüfflern auch nicht entgangen. (Ich hatte Leute getroffen, die vom faschistischen Pinochet-Regime verfolgt worden waren. Eben jener Junta, deren Putsch 1973 besonders von CDU/CSU begrüßt worden war, ohne daß die deswegen beobachtet worden wären.) »Weiterhin ist bekannt, daß Sie sich an zahlreichen Demonstrationen beteiligten oder als deren Anmelderin auftraten.« »Diversen Presseberichten zufolge warfen Sie sowohl der Bundesregierung als auch der ›herrschenden Politik‹ wiederholt vor, rechtsextremistischen Bestrebungen Vorschub zu leisten, die Gefahren des Rechtsextremismus zu verharmlosen und gleichzeitig ›linke Antifaschisten‹ zu diffamieren.« Heute, nachdem die Kumpanei des Verfassungsschutzes mit den NSU-Mördern und deren Umfeld aufflog, erscheint meine damals als »extremistisch« notierte Auffassung noch als extrem zurückhaltend. Umstellung der Beobachtung Im Zuge des NSU-Skandals konnte der Verfassungsschutz die extensive Beobachtung der Linken nicht mehr legitimieren. Zum Jahreswechsel 2012/13 stellte er seine Praxis um und kündigte an, »nur noch« solche Abgeordnete zu beobachten, die den »offen extremistischen Strukturen« angehören. Als solche zählen die Kommunistische Plattform, die Sozialistische und die Antikapitalistische Linke, Cuba Si, das Marxistische Forum und der Geraer Sozialistische Dialog. Die Materialsammlung des Verfassungsschutzes gegen die Antikapitalistische Linke (AKL) etwa besteht aus einer Anhäufung vermeintlich belastender Zitate meist von der AKL-Website. So wird die Aussage angeführt, die AKL teile das »Ziel einer Gesellschaft von freien Menschen, einer Welt ohne Ausbeutung des Menschen durch den Menschen, ohne Kriege, politische und kulturelle Unfreiheit, ohne sexuelle oder rassistische Unterdrückung. Und wir sind nicht bereit, aufgrund von im Namen des Kommunismus begangenen Irrwegen, Fehlern und auch Verbrechen auf den Begriff des Kommunismus zu verzichten.« Es ist nicht immer frei von Komik, wie der Verfassungsschutz argumentiert. So gilt es dem Geheimdienst als schwer belastendes Indiz, wenn man auf Karl Marx Bezug nimmt, ohne sich zugleich von dessen »antidemokratischen« Positionen zu distanzieren. Eine klare Abgrenzung von linksextremistischen Traditionen fehlt dem Verfassungsschutz auch, wenn die AKL schreibt, es gehöre zum Wesen einer »im Geiste von Marx, Lenin und Luxemburg« agierenden Linken, »die Illusionen der Menschen durch Aufklärung über die wirklichen Machtverhältnisse im Land und durch Kämpfe zur alternativen Selbstorganisation zu zerstören.« Eine Solidaritätserklärung mit »schotternden« Anti-Castor-AktivistInnen wird herangezogen, um der AKL mangelnde Distanzierung von Gewalt vorzuwerfen. Beobachtungsverbot mit Hintertüren Seit dem Ramelow-Urteil ist nun aber auch die pauschale Beobachtung von Abgeordneten, die einer dieser »extremistischen« Zusammenschlüsse angehören, untersagt. Für eine Beobachtung wäre es jetzt notwendig, konkret nachzuweisen, daß ein Abgeordneter seine parlamentarische Arbeit dazu zweckentfremdet, die Demokratie zu unterhöhlen. So weit will der Geheimdienst allerdings nicht gehen – wahrscheinlich fürchtet er, vom Verfassungsgericht den nächsten Dämpfer zu erhalten. Die Schnüffler nutzen da lieber ein Hintertürchen: Sie legen zwar keine Dossiers mehr mit den Namen bestimmter Abgeordneter an, aber sie beobachten die besagten Zusammenschlüsse weiter. Und wenn da ein Abgeordneter »auffällig« wird, werde man Informationen über ihn weiterhin »bei den Sachakten mitaufnehmen und berücksichtigen«, bestätigt die Bundesregierung in der Antwort auf eine Kleine Anfrage der Linksfraktion im Mai 2014. Erstmals nannte die Regierung auch konkrete Zahlen: Vor der Bundestagswahl 2013 waren 25 Abgeordnete unter Beobachtung, nach der Wahl noch 19. Bestätigt wurde auch, daß bis 2012 elf Landtagsabgeordnete und vier Europaparlamentarier der Linkspartei beobachtet worden waren – bis dato stets geheimgehaltene Angaben. Die Sachakte, in der sowohl Informationen zur Partei als auch zur Fraktion gesammelt wurden, umfasse 9600 Aktenstücke, jedes davon könne »mehrere Dokumente mit jeweils unterschiedlicher Anzahl von Seiten enthalten«. Ein sehr dickes Konvolut also. So dick, daß ausgerechnet das Ausmaß der Bespitzelung jetzt als Grund dafür herhalten muß, daß weiterhin manche Informationen verweigert werden: »Wegen des Umfanges dieser Akte« könnten nicht alle Fragen innerhalb der vorgesehenen Zwei-Wochen-Frist beantwortet werden. Die Bundesregierung könnte diese Frist zwar verlängern oder die Angaben nachreichen – was die Fraktion auch ausdrücklich angeboten hatte –, das wollte sie aber nicht. Dabei wären einige Fragen schon interessant: Etwa, in welchem Umfang »vereinzelt und beiläufig« Angaben zu weiteren Abgeordneten und ihren Mitarbeitern in der Akte gesammelt wurden. Und trotz aller Ankündigungen zur »Reform« der Geheimdienste will es der Bundesregierung noch immer nicht möglich sein, Angaben darüber zu machen, inwiefern die Landesämter für Verfassungsschutz Linken-Abgeordnete beobachten und dabei womöglich auch nachrichtendienstliche Mittel einsetzen. Zumindest ein Teil dieser Akte, nämlich die Sammlung über die Fraktion beziehungsweise deren Abgeordnete, wurde rechtswidrig angelegt. Es sollte selbstverständlich sein, daß diese Dokumente nicht mehr vom Verfassungsschutz genutzt, sondern vernichtet werden. Aber davon will die Bundesregierung nichts wissen: »Die Informationen in der nicht mehr weitergeführten Sachakte können weiter durch das Bundesamt für Verfassungsschutz genutzt werden.« Inwiefern das auch für personenbezogene Informationen über solche (ehemaligen) Abgeordneten gilt, die derzeit Gerichtsverfahren gegen ihre Beobachtung führen, darüber könne »noch keine abschließende Aussage« getroffen werden. Eine weitere, nicht unwesentliche, Hintertür hat das Bundesverfassungsgericht selbst in seinem Urteil aufgezeigt: Eine Beobachtung nichtextremistischer Abgeordneter könne dann gerechtfertigt sein, wenn den »radikalen Kräften ein bestimmender Einfluß innerhalb der Partei zukäme«. Das ist nun wieder so vage formuliert, daß der Geheimdienst darüber nach Gutdünken entscheiden kann. Fazit: Fürs erste wird weniger beobachtet als bisher. Der Verfassungsschutz steht unter dem Druck einer Öffentlichkeit, die ihm wegen seiner dubiosen Rolle beim NSU-Skandal nicht mehr recht über den Weg traut, sowie des Verfassungsgerichtes, das die Anforderungen an die Beobachtung von Abgeordneten deutlich erhöht hat. Unter diesem Druck löst sich der Geheimdienst von seiner extensiven Beobachtung und zieht sich auf eine neue Hauptkampflinie zurück. Diese gilt der Abwehr der »extremistischen« Zusammenschlüsse. Worum es in letzter Instanz geht, macht er in Zitaten deutlich, mit denen er die angebliche Verfassungswidrigkeit etwa der Antikapitalistischen Linken beweisen will: Sie fordere, wird korrekt zitiert, »offen die Systemfrage – also den Kapitalismus in Frage« zu stellen. Weiter: »Benennung des Klassenkampfes als Motor einer möglichen Überwindung des Kapitalismus«. Den Begriff »System« wendet die AKL durchgehend auf das kapitalistische Wirtschaftssystem an, keineswegs auf die – nach Meinung der AKL auszubauenden – demokratischen Elemente der politischen Struktur. Indem diese Äußerungen dennoch als Beleg für »Extremismus« herhalten sollen, stellt der Geheimdienst praktisch den Kapitalismus selbst unter Verfassungsschutz. Das läßt sich aber in keiner Weise dem Grundgesetz entnehmen. Es ist eine von der Bundesregierung politisch gewollte Instrumentalisierung des Geheimdienstes, um eine antikapitalistische (und antimilitaristische und antirassistische) Kraft zu denunzieren.

Hochschulranking und Standortpropaganda (Michael Parmentier)

Am 5. Mai stellte das Centrum für Hochschulentwicklung (CHE) das aktuelle Hochschulranking auf der Website seines langjährigen Kooperationspartners ins Netz (www.zeit.de/hochschulranking). Seither wird darüber in den Medien berichtet. Aber wie. Der vergleichende Beobachter reibt sich erstaunt die Augen. Offenbar gibt es, wie nach einer Bundestagswahl, überall nur Sieger. Vor allem die Provinzpresse ist landauf und landab voll von Triumphmeldungen: »Spitzenplätze für Umwelt-Campus Birkenfeld« (Rheinzeitung), »Spitzenplatz für die Universität Bayreuth« (Nordbayerischer Kurier), »Chemnitzer TU punktet beim CHE-Ranking 2014« (Sachsen Fernsehen), »Fulda schneidet mit BWL im Hochschulranking sehr gut ab« (Fuldaer Zeitung), »Uni Trier belegt Spitzenplätze im nationalen Vergleich« (Wochenspiegel), »Gute Noten für Bamberger Wirtschaftsinformatik, BWL und VWL« (Der Neue Wiesentbote), »Spitzenplätze für Jade-Hochschule in Rangliste« (Wilhelmshavener Zeitung), »Zeppelin Universität ist in Wirtschaftswissenschaften spitze« (Schwäbische Zeitung), »Mit vier Fächern vorn« (Göttinger Tageblatt). Die Rankingergebnisse werden bedenkenlos von den Spindoktoren in den Pressestellen durch das Verfahren der Auswahl und Reduktion in ein Mittel der Standortpropaganda verwandelt und von den Redaktionen dankbar übernommen. Von einem derart zur PR verkommenen Journalismus wird man wohl keine Aufklärung der Leserschaft mehr erwarten dürfen. Informationen, die dem Leser und der Leserin erlauben würden, den Wahrheitsgehalt und den praktischen Wert dieses CHE-Rankings zu beurteilen, sucht man deshalb in diesem Kontext vergeblich. Dabei sind diese Informationen seit Jahren leicht zugänglich und können ohne viel Aufwand zu fünf kritischen Schlußfolgerungen verknüpft werden: Erstens: Das CHE ist eine private, als gemeinnützig anerkannte GmbH, die nach eigenen Angaben etwa zur Hälfte von der Bertelsmann-Stiftung finanziert wird. Letztere wiederum verfolgt trotz ihrer philanthropischen Fassade als privater »content provider« knallharte Geschäftsinteressen und wird in wesentlichen Teilen von den Mitgliedern der Familie Mohn kontrolliert. Zweitens: Das CHE ist seit seiner Gründung 1994 der wichtigste Strippenzieher der neoliberalen Hochschulreform, im hauseigenen Jargon: die »Reformwerkstatt« des Hochschulwesens. Das gesamte Zerstörungswerk der letzten Jahrzehnte, das der Humboldtschen Universität mit ihrer demokratischen Verfassung den Untergang bescherte und die funktionelle Privatisierung der Universitäten bedeutete, ist im CHE ausgebrütet worden: von den neueingeführten Top-down Strukturen in der Universitätsleitung über die Hochschulräte und die Akkreditierungsbürokratie bis zu den (inzwischen wieder weitgehend abgeschafften) Studiengebühren. Mit dem Ranking versucht die private GmbH in Kooperation mit dem bildungspolitischen Tendenzblatt Die Zeit die Kontrolle über die Hochschulentwicklung zu behalten und durch die Bereitstellung von Kennzahlen zu steuern. Die Universitäten sollen »unternehmerisch« tätig sein und sich für das dafür nötige Controlling auf diese Kennzahlen stützen können. Drittens: Seit Jahren wird in der Wissenschaft die Gültigkeit der Rankingergebnisse in Frage gestellt. Allgemeiner Tenor: Diese Rankings sind nichts wert, unseriös, unterkomplex, verzerrend, irreführend. Die Deutsche Gesellschaft für Soziologie (DGS) spricht von »gravierenden methodischen Schwächen und empirischen Lücken« und hat deshalb zum Boykott des CHE-Rankings aufgerufen; ebenso wie die Fachverbände der Anglisten, der Erziehungswissenschaften (DGFE), der Politikwissenschaften, der Historiker und Historikerinnen (VHD) und der Publizisten und Kommunikationswissenschaftler (DGPuK). Tatsächlich ist die Zahl der Rankingverweigerer in den letzten Jahren ständig gestiegen. Inzwischen machen zahllose Fachbereiche und ganze Universitäten bei dem Rankingzirkus nicht mehr mit. So haben unter anderem die Universitäten in Köln, Lüneburg, Vechta, Hamburg und Jena ihre zeitaufwendige Mitarbeit eingestellt. Die freiwerdenden Ressourcen sollen wieder Forschung und Lehre zugute kommen. Viertens: Die Folgen des durch den Rankinghype simulierten Wettbewerbs brauchen nicht mehr befürchtet zu werden, sie lassen sich längst überall beobachten. Die Jagd nach oberen Rankingplätzen, die ja mit Belohnungsversprechen wie Reputationsgewinn und Mittelzufluß verbunden sind, führt zur Aufspaltung der Hochschullandschaft in Sieger und Verlierer. Sie zerstört die Kollegialität und produziert Mißtrauen und Geheimnistuerei. Am Ende leidet darunter selbstverständlich auch die Innovationskraft der Wissenschaft. Die Orientierung an den Rankingkriterien erzeugt einen Anpassungs- und Konformitätsdruck, der vielleicht in Vielschreiberei und Mehrfachverwertung mündet, aber nicht notwendig in neuen Erkenntnissen. Fünftens: Für das Orientierungsverlangen der Studierenden ist das CHE-Ranking ziemlich überflüssig, wenn nicht schädlich. Wer sich zuverlässig informieren will, kann heute mit ein paar Mausklicks auf die entsprechenden Webseiten und Veranstaltungsverzeichnisse leicht herausfinden, was sich an den Universitäten und Fachbereichen tut, oder bei einem Tag der offenen Tür die Studienstätte in Augenschein nehmen. Der Autor war bis 2008 Professor an der Humboldt-Universität zu Berlin; Homepage: www.60320ffm.de/orbis/.

Das ist kein Unfall (Wolfgang Ehmke)

Ein Jahr ist es her. Am 28. Mai begann die Protestwelle gegen ein geplantes Bauprojekt unmittelbar neben dem Taksim-Platz in Istanbul auf dem Gelände des Gezi-Parks. Ein Einkaufszentrum sollte entstehen, dessen Fassade an die dort im Jahre 1940 abgerissene osmanische Topçu-Kaserne erinnern sollte. Der Widerstand kam nicht von ungefähr, denn gegen die Umstrukturierung des Gezi-Parks hatte sich eine »Taksim-Solidaritätsgruppe«, die Vereine, Gewerkschaften, Ärzte- und Architektenvereinigungen sowie andere Berufsverbände und politische Gruppen umfaßte, zur Wehr gesetzt. Im Fokus ihrer Arbeit stehen auch heute noch in Planung befindliche Großprojekte wie der dritte Istanbuler Flughafen, die dritte Bosporusbrücke und ein Stichkanal zwischen dem Schwarzen Meer und dem Marmarameer. Der unglaublich harte Polizeieinsatz zur Räumung des Parks am 31. Mai 2013 hatte zu landesweiten Demonstrationen geführt, der Gezi-Park wurde zu einem Symbol zivilgesellschaftlichen Widerstands gegen den autokratischen Regierungsstil des Ministerpräsidenten Recep Tayyip Erdoğan und seiner islamisch-konservativen Regierungspartei AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, deutsch: Partei für Gerechtigkeit und Aufschwung). Auf Einladung der Hamburger Rosa-Luxemburg-Stiftung wollten im Mai 2014 Seminaristen, darunter auch ich, in der Türkei der Frage nachgehen, wie nachhaltig die Gezi-Park-Bewegung wirkt, schließlich hatte Erdoğan – Wahlfälschungen hin oder her – die Kommunalwahlen im März eindeutig für sich gewinnen können. Die oppositionelle HDP (Halkların Demokratik Partisi, deutsch: Demokratische Partei der Völker) war zwar ins Rennen geschickt worden, konnte aber nur begrenzt Stimmen erzielen. Sie wurde Ende Oktober 2013 gegründet und sieht sich selbst als politische Fortsetzung der Gezi-Proteste. Tatsächlich versammelt die HDP unter ihrem Dach sozialistische Kleinstparteien, Aktivisten aus der Umwelt-, Frauen und Homosexuellenbewegung und Vertreter religiöser und ethnischer Minderheiten. Aber die HDP wird in erster Linie als pro-kurdischer Ableger der BDP (Barış ve Demokrasi Partisi, deutsch: Partei des Friedens und der Demokratie) gesehen und konnte – möglicherweise deshalb – in Istanbul lediglich vier Prozent der Stimmen auf sich vereinigen. Oder ist es ein Zeichen für das Verblassen der politischen Aufbruchstimmung? Es ist eher ein Zeichen dafür, daß es – wie auch in Deutschland – bei Bewegungsaktivisten Vorbehalte gegenüber einer Vereinnahmung durch Parteien gibt, denn die Bereitschaft, den Protest auf die Straße zu tragen, ist nicht erloschen. Davon konnten wir uns ein Bild machen. Gleich nachdem bekannt wurde, daß in der türkischen Bergarbeiterstadt Soma bei Izmir eine Explosion während des Schichtwechsels Teile des Bergwerks in Brand gesetzt hatte, flammten die Proteste wieder auf. 301 Bergarbeiter – darunter ein 10jähriger Junge (!) – waren ums Leben gekommen, und in die Trauer um die Toten mischte sich die Wut gegen die Betreibergesellschaft Soma Kömür und die AKP, die ihre schützende Hand über die Betreiberholding gehalten hatte. Erst im April hatte die AKP im Parlament einen Antrag der Opposition abgelehnt, die eine Kontrolle des Bergwerks nach dessen Privatisierung einforderte. Der Chef der Soma Holding, Alp Gürkan, hatte sich gerühmt, daß nach der Privatisierung die Produktionskosten drastisch gesenkt werden konnten. Daß zum Zeitpunkt des Explosion mehr als 780 Arbeiter unter Tage waren, hat auch damit zu tun: Zum Schichtwechsel waren zwei Schichten gleichzeitig unter Tage. Die Wut der Bergleute gipfelte in dem Vorwurf, daß die Arbeitsbedingungen und der Zustand der Grube maßgeblich zum Unglück beigetragen hätten. Erste Gutachten zeigen, daß schon seit zwei Monaten erhöhte Monoxid-Werte gemessen wurden. Immerhin müssen die Verantwortlichen der Firma sich jetzt vor Gericht verantworten. Sofort fanden sich Gewerkschafter und Bewegungsaktivisten in der Istiklal Caddesi, der Istanbuler Flaniermeile, vor den Toren des Galatasary Lisesi zu einer Mahnwache ein. Mit geschwärzten Gesichtern und Schutzhelmen saßen sie schweigend auf dem Boden. Für jeden Verstorbenen stellten sich Frauen und Männer mit selbstgemalten Plakaten hinzu, toleriert von der Polizei. Vor dem Firmensitz im Nobelviertel Levent hatte die Polizei die Straße abgesperrt. Es war aber möglich, dort zu demonstrieren. Trauernde legten Blumen und schwarze Fahnen ab und skandierten immer wieder: »Kaza değil, cinayet!« – Das ist kein Unfall, das ist Mord! Die Demonstranten spielen damit auf Äußerungen der türkischen Regierung anläßlich eines Grubenunglücks vor vier Jahren an, als der damalige türkische Arbeitsminister Ömer Dincer sagte, die Toten hätten nicht leiden müssen und seien einen schönen Tod gestorben. Nachmittags folgten Zehntausende dem Aufruf der Gewerkschaften zu einer Demonstration in der belebten Einkaufsstraße zum Taksim-Platz, doch die Polizei hatte bereits auf der Höhe der Mahnwache die Straße gesperrt, die von Wasserwerfern gesäumt war. Heute sei es sicher möglich, den Protest auf den Taksim-Platz zu tragen, versicherten uns Demonstranten, die sich freuten, daß wir uns aus Solidarität einreihten. Die Schockstarre über das Ausmaß des Unglücks würde sicher zu einer Zurückhaltung der Polizei beitragen. Doch weit gefehlt. Ein erster heller Knall – Gasgranaten zischen durch die Straße, die Wasserwerfer setzen sich in Bewegung, dann wird wahllos auf Demonstranten, Passanten, Touristen geschossen. In den Straßenschluchten liegt beißend das Gas, und prügelnde Polizisten verfolgen in den engen Seitengassen die flüchtenden Demonstranten bis hinunter nach Kadıköy an das Bosporusufer. Wir stehen da – neben unbeteiligten Touristen, die nicht wissen, wie ihnen geschieht –, husten, die Augen tränen und werden von einheimischen Demonstranten notversorgt. Nicht anders ging es in Ankara, Izmir und auch Soma selbst zu, keine Spur von Pietät seitens der Polizei. Ihr Hauptaugenmerk scheint darauf gerichtet zu sein, zu verhindern, daß die Zivilgesellschaft sich den öffentlichen Raum zurückerobert. Doch das Ansehen Recep Tayyip Erdoğans und der AKP hat in diesen Tagen stark gelitten, sie werden als Mitverantwortliche für das Grubenunglück gesehen. Und das, was während der Gezi-Park-Proteste fehlte, der Schulterschluß mit den Gewerkschaften, trat jetzt ein. Ein wichtiger Schritt, um dem autoritären und selbstgefälligen Regierungsstil Erdoğans etwas entgegenzusetzen, betonten am Tag nach den Protesten die Vertreter von Bir Umut, einer Menschenrechtsgruppe, die jährlich einen Bericht zu Arbeitsunfällen, Kinderarbeit und illegaler Beschäftigung erstellt. Das Jahrbuch 2013 ist gerade erschienen: Bir Umut beklagt für das vergangene Jahr 1.235 Tote.

Krokodilstränen für Frankreich (Christophe Zerpka)

Entrüstung, Empörung, Entsetzen – so kann man die Reaktion der deutschen Medienlandschaft auf das Europawahlergebnis in Frankreich beschreiben. Fast 26 Prozent jener dreiundvierzigeinhalb Prozent Franzosen, die noch zur Wahl gingen, haben für den Front National gestimmt. Über das Ergebnis kann jedoch nur erstaunt sein, wer die letzten Jahre auf einer einsamen Insel verbracht hat. Selten war ein »erdrutschartiger« Sieg so prognostizierbar wie dieser. Im Frühjahr konnte der FN trotz Mangel an Kandidaten schon bei den Kommunalwahlen punkten. Es war daher klar, daß bei den Europawahlen, für die die Nationalfront allemal die nötigen Kandidaten stellen konnte, der Sieg vorprogrammiert war. Der Triumph der Marine Le Pen hat viele Ursachen: Die etablierten Parteien sind schwach und verbraucht, Opposition und Regierung sind seit dem Rechtsruck von Präsident François Hollande noch weniger zu unterscheiden, neue Parteien gibt es kaum. Wütende und verzweifelte Franzosen, die am Wahlsonntag nicht zu Hause blieben, griffen daher zur FN-Keule, um ihrem Unmut Ausdruck zu verleihen. Der FN ist immer noch zuallererst eine Protestpartei, ähnlich wie 2001, als Jean-Marie Le Pen es bei den Präsidentschaftswahlen bis in die Stichwahl schaffte. Aber das wird kaum so bleiben. Nicht nur durch den Führungswechsel von Le Pen Vater zu Le Pen Tochter ist die Partei wählbarer geworden. Sie erscheint vor allem jüngeren Wählern als ernsthafte Alternative, die ihre Chance bekommen soll. Die Partei setzt deshalb konsequent auf Jungwähler und scheut weder Kosten noch Mühe, auch entsprechende Kandidaten auszubilden und aufzustellen. Daß der FN noch nie an einer Regierung beteiligt war, gereicht ihm jetzt zum Vorteil. Er ist sozusagen unbefleckt, frei von Skandalen und kann für nichts verantwortlich gemacht werden. Mit dem Wahlergebnis hat die Partei jene Schwelle überschritten, die für einen festen Platz in der Parteienlandschaft nötig ist. Sie ist in der französischen Gesellschaft angekommen. Das größte Problem des Front National bleibt der Personalmangel. Das liegt vor allem daran, daß die Partei sehr straff und hierarchisch organisiert ist und aus ihrer jüngeren Geschichte eine panische Angst vor Abweichlern hat. Es werden also Funktionäre gebraucht, die der Parteichefin bedingungslos ergeben sind und dennoch einigermaßen selbständig die Linie der Partei vertreten können. In den anderen Parteien wird Loyalität mit lukrativen Posten in Regierung und Verwaltung belohnt, aber dies kann die Le-Pen-Partei (noch) nicht bieten. Man darf daher gespannt sein, wie die 24 Abgeordneten im EU-Parlament auftreten werden. Ein erster Vorgeschmack: Zwei weibliche Abgeordnete verzichteten überraschend zugunsten männlicher Kandidaten auf ihr Mandat, obwohl sie einen besseren Listenplatz hatten. Die Entscheidung soll Marine Le Pen selbst getroffen haben. Aber warum haben die Franzosen nicht wie die Griechen einer linken Alternative den Vorzug gegeben? Immerhin gibt es den Front de gauche des Jean-Luc Mélenchon, ein Parteienbündnis, welches der deutschen Linkspartei nahesteht. Dieses Bündnis erzielte jedoch nur magere 6,6 Prozent. Das Desaster der sozialistischen Regierungspartei, die immer noch links verortet wird, wirkt sich auch auf die Linksfront aus, da sich diese nicht deutlich genug von den »Sozialisten« distanziert hat. Mitgefangen, mitgehangen. Interessanter ist der Ansatz einer neuen linken Strömung, welche sich erst Ende 2013 als Partei formiert hat. Nouvelle Donne – der Name läßt sich mit »neuer Anfang« oder »neue Rollenverteilung« übersetzen – basiert auf den Ideen des vor einem Jahr verstorbenen Stéphane Hessel, der durch sein Manifest »Indignez-vous!« (»Empört Euch!«) bekannt geworden war. Neben seiner Witwe Christiane findet man auf der Unterstützerliste bekannte Namen wie den Soziologen Edgar Morin sowie viele Wissenschaftler, Ärzte und Lehrer. Das Grundübel sieht diese kleine Partei im Demokratieabbau, der Macht der Lobbyisten und des Finanzkapitals sowie in der Sparpolitik. In pfiffigen Wahlspots wurde für eine Umverteilung der Arbeit geworben, damit nicht die einen 50 Stunden pro Woche arbeiten, die anderen 0, für ein neues Wohnungsbauprogramm, für den Euro-Franc, einer Zweitwährung neben dem Euro, für die Bevorzugung kleiner und mittlerer Unternehmen. Nouvelle Donne erreichte bei den Europawahlen aus dem Stand drei Prozent, kommt aber wegen der in Frankreich existierenden Fünf-Prozent-Hürde nicht ins EU-Parlament. In einer Pressemitteilung nach der Wahl heißt es nüchtern: »Wenn wir heute die Stunde des Front National erleben, müssen wir jetzt für die Zeit danach arbeiten, Zeit für konkrete Lösungen, Zeit für notwendige Reformen. Nouvelle Donne – wir fangen jetzt erst richtig an.«