Ghassan Fayiz Kanafani
est né à Acre (nord de la Palestine) en 1936. A 12 ans il connait la
Nakba (la Catastrophe), lui et sa famille font partie des milliers de
refugiés palestiniens devant fuir leur terre. Réfugié au Liban puis en
Syrie, il commence à militer en 1953 au sein du Mouvement Nationaliste
Arabe (MNA), où il a été recruté par Georges Habache, fondateur du MNA.
En
1967, il contribue à la fondation du Front Populaire de Libération de
la Palestine (FPLP) dont il sera le porte parole. Il rédigera le
programme politique du Front en 1969.
Le
8 juillet 1972, Ghassan Kanafani est assassiné par les services secrets
israéliens dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth au Liban,
en même temps que sa nièce adolescente et fait ainsi partie de la
longue liste de dirigeants palestiniens éliminés par le Mossad. Vous trouverez ici une revue de presse francophone sur son assassinat.
Il a écrit dix-huit livres, et écrit des centaines d'articles sur la culture, la politique et la lutte du peuple palestinien.
La cause palestinienne n'est pas une cause pour les Palestiniens seulement, mais une cause pour chaque révolutionnaire, partout où il est, comme une cause des masses exploitées et opprimées de notre ère.
Bilal Kayed,
est un dirigeant du FPLP en prison depuis 2001. Le 13 juin 2016, ayant
purgé sa peine, il pensait quitter les prisons de l'occupation pour
rejoindre sa famille et ses camarades. Pourtant, il s'est vu mettre en
détention administrative (détention de 6 mois renouvelable sans procès
ni chef d'inculpation) pour empêcher sa sortie.
Depuis
le 15 juin, Bilal Kayed, ainsi que certains autres prisonniers, est en
grève de la faim pour exiger sa libération et dénoncer sa détention sans
jugement ni procès. Depuis, des centaines de prisonnier.e.s
palestinien.ne.s sont en grève de la faim par solidarité. Des actions et
des manifestations pour la libération de Bilal Kayed se sont déroulées
en Palestine mais aussi dans d'autres régions du monde.
Je ne suis pas en grève de la faim pour négocier, mais pour la liberté
Le cas de Bilal Kayed pourrait servir à Israël de jurisprudence pour empêcher toute sortie de prison pour les prisonnier.e.s palestinien.e.s ayant purgés de longues peines.
Son combat est le combat des 7000 prisonnier.e.s palestinien.e.s pour leur libération et pour la libération de la Palestine.
Israël
a depuis toujours mené une guerre sans merci contre la peuple
palestinien. Tuant les dirigeants de la résistance, comme ce fut le cas
pour Ghassan Kanafani ou en les gardant et les torturant en prison comme
c'est le cas aujourd'hui pour Bilal Kayed.
Hier comme aujourd'hui, vive la résistance palestinienne !
Liberté pour Bilal Kayed !
Liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s palestinien.e.s !
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