Lorentxa
Guimon est une militante de la gauche indépendantiste basque, membre de
l’organisation socialiste révolutionnaire basque de libération
nationale Euskadi Ta Askatasuna (ETA). Elle a été condamnée en
2003 à 20 ans de prison pour ses activités politiques mais peut
bénéficier depuis 2014 d’une liberté conditionnelle car Lorentxa est
atteinte de la maladie de Crohn à un stade très avancé et sa détention
ne lui permet pas de pouvoir suivre son traitement. De plus elle est
emprisonnée à Rennes, en Bretagne à plus de 650 km de son pays et de sa
famille. En novembre 2015 un juge a décidé sa libération conditionnelle à
cause de son état de santé « catastrophique ». Le parquet a pourtant
fait appel, comme il le fait pour chaque affaire « antiterroriste », le
procès a eu lieu le 14 janvier et le délibéré sera rendu le 25 février.
Une mobilisation a été impulsée au Pays basque par Bagoaz (Collectif de
soutien aux prisonniers politiques basques) et en Bretagne par la gauche
indépendantiste bretonne (Breizhistance) très vite rejoins par d’autre
organisations politiques et syndicales, ainsi que des collectifs
antirépressif. Elle se poursuivra par une manifestation à Rennes le 20
février pour exiger sa libération immédiate. Coup pour Coup 31 se joint à cette appel et exige la libération de Lorentxa Guimon.
C’est dans ce sens que notre collectif était présent lors de la
manifestation du 9 janvier 2016 de Bilbao coorganisé par Bagoaz et Sare
pour les prisonniers politiques basques.
Plus que sa libération, c’est l'amnistie de tous-tes les prisonnier-e-s politiques basque que nous exigeons. La lutte du peuple basque a été particulièrement coûteuse puisque les états français et espagnols sont responsable de 494 assassinats directs, 22 417 incarcérations et près de 10 000 cas de torture depuis 1960. Ces dernières années ont vu des mobilisations massives pour le droit à l'autodétermination du peuple basque et la libération des prisonnier-e-s basques. Malgré cela, les Etats français et espagnols sont restés sourds et continuent la répression. Notre soutien va donc à la gauche indépendantiste basque dans toute ses composantes et à tous et toutes ses prisonnier-e-s dans les geôles françaises et espagnoles.
Notre soutien va également aux autres prisonniers politiques détenue dans l’état français : les indépendantistes corses, les militants kurdes, les syndicalistes, les écologistes et également à George Ibrahim Abdallah emprisonné à Lannemezan aux côtés de 6 détenus de la gauche abertzale.
Plus que sa libération, c’est l'amnistie de tous-tes les prisonnier-e-s politiques basque que nous exigeons. La lutte du peuple basque a été particulièrement coûteuse puisque les états français et espagnols sont responsable de 494 assassinats directs, 22 417 incarcérations et près de 10 000 cas de torture depuis 1960. Ces dernières années ont vu des mobilisations massives pour le droit à l'autodétermination du peuple basque et la libération des prisonnier-e-s basques. Malgré cela, les Etats français et espagnols sont restés sourds et continuent la répression. Notre soutien va donc à la gauche indépendantiste basque dans toute ses composantes et à tous et toutes ses prisonnier-e-s dans les geôles françaises et espagnoles.
Notre soutien va également aux autres prisonniers politiques détenue dans l’état français : les indépendantistes corses, les militants kurdes, les syndicalistes, les écologistes et également à George Ibrahim Abdallah emprisonné à Lannemezan aux côtés de 6 détenus de la gauche abertzale.
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