Nuriye et Semih, deux
enseignants turcs licenciés pour
motifs politiques, ont cessé de
s'alimenter il y a 63 jours. Mais la
seule faim dont ils souffrent, c'est
la faim de justice. Nous serons aussi
en jeûne ce vendredi au rond-point
Schuman à 13h30 pour demander leur
réintégration. Venez nombreux !
Nuriye et Semih sont en grève de la faim depuis le 9 mars à Ankara. Ils sont entrés en résistance dès le mois de novembre 2016, après leur licenciement en novembre 2016.
Comme des milliers de fonctionnaires, enseignants allant du primaire à l’université, ou appartenant à d’autres services publics, syndiqués ou non, Nuriye et Semih ont été licenciés dans le cadre des purges politiques menées par Erdogan.
Nombre d’entre eux et elles ont refusé de se taire et de se soumettre. Ils se sont révoltés contre les licenciements massifs, contre l’État d’urgence et plus largement contre la répression. Tabassés, arrêtés, placés en garde-à-vue, de multiples fois, ils n’ont pas renoncé.
Dans une déclaration lue le 9 mars, deux d’entre eux, Nuriye Gülmen et Semih Özakça ont annoncé qu’il et elle entamaient une grève de la faim.
Immédiatement placés en garde-à-vue puis libérés, depuis Nuriye lors et Semih ne s’alimentent plus et leur santé se dégrade de jour en jour.
Les
enseignants turcs licenciés pour des
raisons politiques par le régime
Erdogan demandent
la fin de l'Etat d'urgence qui
justifie une répression permanente
contre toute forme de contestation
ainsi que leur réintégration.
Nuriye
et Semih font appel aux consœurs,
confrères, associations et syndicats
du monde enseignant, pour soutenir
leur lutte. Ils sont à
leur 62e jour de grève de la faim et
la police turque menace d'intervenir
pour mettre un terme à leur action. Leur état de santé se
dégrade...
Nuriye et Semih ont
besoin de votre soutien !
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