Montag, 15. Oktober 2012

Rassemblement pour Andrés : ni oubli, ni pardon !

Nous voudrions remercier vivement toutes les personnes et organisations venues aujourd'hui sur la place du Capitole au rassemblement en soutien à Andrés, pour la diversité et la non-violence. Nous étions nombreux cet après-midi à montrer que l'agression qu'Andrés a subie nous concerne tous : le soir du 31 mars 2012 à Arnaud Bernard, tous les présents sur cette place populaire étaient visés. N'importe quelle personne ne remplissant pas les « critères d'acceptabilité » des agresseurs identitaires aurait pu finir dans le coma à la place d'Andrés. En nous réunissant sur le Capitole, nous avons fait savoir dans quelle ville nous voulons vivre : une ville ouverte, plurielle, où toutes les identités puissent exister et être respectées. Une ville où les actions et idéologies fascistes, racistes et discriminatoires n'ont pas tribune. Une ville qui tourne le dos à la haine. Notre mobilisation a confirmé également que les Toulousains sont conscients des faits : l'agression ignoble dont Andrés fut victime n'est aucunement un fait divers banal comme certains le prétendent. Elle était une action raciste, menée par un groupe qui avait un but précis cette nuit-là : imposer ses idéologies haineuses par la violence physique. Nous tenons aussi à vous remercier des dons que vous avez fait lors du rassemblement. L'appel à solidarité que nous avons lancée en avril reste d'actualité car les dépenses sont nombreuses (besoins de première nécessité, frais juridiques...). Votre soutien s'avère extrêmement important étant donné que la situation reste délicate : son état de santé fragilisé et l'OQTF toujours en cours ne permettent pas à Andrés de travailler. Pour finir, nous souhaiterons parler aux absents, pas à ceux qui n'ont pas pu venir mais à ceux qui en sont indifférents : aux associations et organisations qui ne se sentent pas concernées par le cas d'Andrés peut-être parce qu'il n'est qu'un parmi des milliers ; aux êtres humains qui pensent que « cela ne pourrait jamais leur arriver » car ils ne voient pas de lien entre eux et un étudiant violemment agressé dans la ville rose un soir de concert. Nous voudrions humblement vous inviter à la réflexion avec ces phrases de Martin Niemöller : Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes Je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste. Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes Je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste. Lorsqu'ils sont venus chercher les Juifs Je n'ai pas protesté, je n'étais pas Juif. Lorsqu'ils sont venus chercher les Catholiques Je n'ai pas protesté, je n'étais pas Catholique. Puis, ils sont venus me chercher Et il ne restait plus personne pour protester. Comité de soutien à Andrés

Keine Kommentare:

Kommentar veröffentlichen