Donnerstag, 6. Dezember 2018

Résolution pour défendre les prisonniers politiques révolutionnaires et prisonniers de guerre et tous ceux qui ont disparu à cause de la réaction

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!


IIIème Réunion des partis et organisations marxistes-léninistes-maoïstes en Europe
Nous, les Partis et les organisations participant à la IIIème Réunion des partis et organisations marxistes-léninistes-maoïstes prenons fermement position en faveur des prisonniers politiques révolutionnaires et des prisonniers de guerre du monde entier et nous leur adressons nos salutations les plus chaleureuses. En défendant notre position de classe, leur détermination à ne pas succomber à la trahison et leur attitude indéfectible dans les luttes qui les ont menés à la merci de l’ennemi sont une véritable inspiration pour les révolutionnaires du monde entier.
Ceux qui combattent l'impérialisme aux côtés des exploités et des opprimés deviennent nécessairement des cibles de persécution pour les forces contre-révolutionnaires. Par tous les moyens possibles, la réaction tente de soumettre toutes les formes de lutte révolutionnaire. À travers l’emprisonnement, les disparitions forcées, la torture, les menaces ou le déni des droits fondamentaux, la réaction s’efforce de briser ou de tuer les révolutionnaires et de les enfermer dans ses prisons.
Dans le monde entier, nous pouvons voir des exemples de camarades qui mettent en danger leur liberté et leur santé pour lutter contre l'exploitation et l'oppression. En Norvège comme en France, nous voyons comment de jeunes antifascistes sont poursuivis et persécutés pour leur lutte sans relâche contre le fascisme. Aux États-Unis, les révolutionnaires qui émergent sont couverts de nombreuses accusations, car l’État espère les décourager d'aller de l'avant. Au Mexique, de fausses accusations motivées par des raisons politiques sont inventées pour enfermer les dirigeants et les militants populaires qui ont consacré leur vie au service des populations, comme le Dr Ernesto Sernas García, disparaissant sans laisser de trace, par la pratique commune des disparitions forcées. Dans la célèbre affaire des 23 au Brésil, l'État s'efforce, avec des accusations fabriquées de toutes pièces, de faire un exemple de 23 jeunes manifestants, activistes et révolutionnaires accusés au nom de toute la jeunesse rebelle et combative face aux difficultés imposées aux Brésiliens pour le service de l'impérialisme. En défendant les camarades révolutionnaires attaqués par la réaction, nous voulons également exprimer notre dégoût envers tous ceux qui utilisent la "solidarité", en particulier avec les 23, pour semer la confusion dans le Mouvement communiste international et le Mouvement populaire afin de masquer leur propre capitulation. Le gouvernement turc, réputé pour ses massacres de révolutionnaires emprisonnés, en collaboration avec l’État allemand, va jusqu'à traquer et persécuter des militants démocrates et révolutionnaires même à l'étranger, comme l'a encore montré l'emprisonnement des dix révolutionnaires de 2015. Aux Philippines, l'ancien État pourri utilise la loi martiale pour détenir et tuer illégalement des activistes des droits démocratiques et des dirigeants révolutionnaires du peuple autochtone Lumad. Le cas du professeur indien GN Saibaba est synonyme des crimes commis par la réaction sur tous ceux qui sont emprisonnés dans des cellules pour leur travail démocratique dans cette prison des peuples. Des militants communistes comme le camarade Ajith sont traqués et, si laissés en vie, enfermés par un système judiciaire cynique, où une fois que chaque peine a été purgée, de nouveaux chefs d'accusations sont immédiatement assénés sur les personnes libérées afin de les empêcher à jamais de quitter la prison, jusqu'à ce que les maladies accumulées de force les condamnent à mourir dans un lit d’hôpital gardé par l’armée.
Et bien que l’État, avec toutes ses forces, essaie de faire plier ces camarades et de passer un marché avec ces révolutionnaires, ils restent fermes pour leurs convictions et ne succombent pas face à des accords avec ces institutions. L’exemple le plus frappant de cette position héroïque est celui de la base navale de Callao, où le président Gonzalo, dirigeant du Parti communiste du Pérou, est actuellement emprisonné depuis plus de 20 ans sans rompre, mais en persistant dans l'isolation à transformer sa cellule de haute sécurité sous terre en le plus éclatant front de combat.
La lutte à l'extérieur et à l'intérieur des prisons face à la réaction n'est pas vaine, mais se manifeste et se répercute au cœur de nos luttes. Nous estimons qu'il est de notre devoir de maintenir leurs sacrifices, de nous battre pour leur libération et de protéger leurs vies en défendant, en popularisant et en participant à leurs justes luttes, afin qu'ils puissent être accueillis dès que possible dans les bras de leurs familles, amis et camarades et puissent rejoindre à nouveau les rangs de la révolution.
Novembre 2018
Signataires:
Parti communiste maoïste (France)
Tjen Folket - Ligue Communiste, Norvège
Collectif Drapeau Rouge, Finlande
Comités pour la fondation du parti communiste (maoïste), Autriche
Comité Drapeau Rouge - RFA
Parti communiste de Turquie / marxiste-léniniste
Mouvement Populaire Pérou (Comité de réorganisation)

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